Jeune couple debout, souriant devant leur maison bleue par une belle journée ensoleillée

Bien que la hausse du prix des propriétés sur le marché canadien ait atteint un sommet au deuxième trimestre, on peut s’attendre à ce que les prix continuent de grimper à un rythme plus modeste pour le reste de l’année, selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage. Cette enquête, laquelle inclut les reventes et les constructions neuves, révèle que le prix de l’agrégat des propriétés au Canada a augmenté de 25,3 % au cours du trimestre par rapport à la même période l’an dernier, pas moins de 89 % des régions ayant enregistré une croissance des prix de l’ordre de dix points et plus par rapport à l’année précédente. Bien que la plupart des propriétés au Canada se trouvaient dans un marché qui favorisait les vendeurs, tous les types d’habitations ne suscitent pas le même degré de convoitise. En comparaison avec le prix médian d’une maison unifamiliale détachée, qui a grimpé de 27,1 % pour se percher à 727 000 $, le prix médian d’une copropriété a connu une forte – mais nettement plus faible – croissance de 11,7 % d’une année à l’autre pour atteindre 525 000 $.   

« Après une année de croissance record du marché immobilier canadien, il semble que nous ayons atteint le sommet de l’appréciation des prix », observe Phil Soper, président et chef de la direction chez Royal LePage. « Quoique l’appréciation des prix devrait se maintenir en raison d’un inventaire chroniquement bas et d’une nouvelle demande provenant de la formation croissante des ménages, des investisseurs et des nouveaux arrivants, le rythme torride d’appréciation des prix a commencé à se modérer. »

On s’attend à ce que le prix médian d’une propriété au Canada augmente de 16 % pour le quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier. Cette baisse du taux de croissance des prix d’une année à l’autre provient du fait que le fort marché de vendeur qui continue de façonner le paysage immobilier a repris son rythme au cours de l’été, ce qui a entraîné une hausse significative des prix entre le second trimestre de 2020 et le quatrième trimestre de 2021. 

« Au cours des six derniers mois, la flambée des prix et la forte concurrence pour l’inventaire limité de propriétés à vendre ont laissé de nombreux Canadiens frustrés quant à leur incapacité d’améliorer leur situation de logement. À mesure que les prix se stabilisent, bon nombre de ces acheteurs potentiels, qui auront eu le temps de réunir une mise de fonds appréciable, auront l’occasion de réaliser leur transaction », avance Soper.

Consultez le communiqué de Royal LePage sur le deuxième trimestre pour plus de renseignements sur les tendances régionales et nationales, notamment sur Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa, Calgary, Edmonton, Halifax, Winnipeg et Regina. Vous trouverez également des commentaires sur les marchés locaux en consultant les archives de l’Étude sur le prix des maisons dans notre salle de presse. Ce trimestre, les marchés locaux à l’honneur comprennent Gatineau, Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières.

Points saillants du communiqué de presse du second trimestre :

  • La demande devrait dépasser l’offre et exercer une pression haussière sur les prix. On peut toutefois prévoir un ralentissement du taux d’augmentation, comme l’appréciation semble avoir atteint un sommet au début du T2. 
  • On s’attend à ce que l’agrégat du prix des propriétés de la région du Grand Montréal augmente de 17,5 % par rapport à l’année précédente, soit la plus forte hausse prévue parmi les régions étudiées.
  • Le taux d’appréciation du prix des maisons détachées continue de dépasser celui des copropriétés, mais l’écart entre les deux tend à diminuer.
  • Des politiques post-pandémiques sont nécessaires pour résoudre les problèmes chroniques de pénurie d’inventaire.
  • Les augmentations des droits de cession immobilière dans la ville de Toronto pourraient contribuer à réduire davantage l’offre de propriétés