Une famille heureuse avec un enfant s'amusant à porter et à déballer des cartons dans sa nouvelle maison le jour du déménagement.

Bien que l’inflation au Canada soit à la baisse depuis plusieurs mois et même si la Banque du Canada vient de réduire son taux directeur pour la première fois en quatre ans, le coût de la vie, qui comprend les dépenses associées au logement, demeure élevé pour bien des ménages au pays par rapport à leurs revenus, si bien que certains seraient prêts à déménager dans une autre ville pour accéder à une meilleure abordabilité.

Le Québec, joyau d’abordabilité?

Dans un palmarès de Royal LePage des 15 villes les plus abordables au Canada, quatre des villes répertoriées sont situées au Québec.

En tenant compte du pourcentage du revenu requis pour acquitter un versement hypothécaire mensuel, basé sur les données provinciales sur le revenu médian des ménages1 et les prix de l’agrégat des maisons à l’échelle de la ville,2 Trois-Rivières se classe au quatrième rang des villes les plus abordables au Canada et au premier rang parmi les villes de la province de Québec. Le calcul des versements hypothécaires est fondé sur un prêt à taux fixe de 5,71 % sur 3 ans, amorti sur 25 ans, avec une mise de fonds de 20 %. À Trois-Rivières, 28,5 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un paiement hypothécaire.

« La région de Trois-Rivières continue d’attirer des acheteurs de tous horizons grâce à son abordabilité », affirme Martin Leblanc, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Centre à Trois-Rivières. « Depuis le boom immobilier stimulé par la pandémie, la demande de la part des acheteurs provenant de l’extérieur de la région, en particulier du Grand Montréal, reste élevée. » La demande s’étend à différents types de propriétés, mais est plus prononcée dans la copropriété, qui attire principalement des premiers acheteurs et des personnes à la retraite. Le segment des propriétés à revenus connaît aussi une demande accrue, puisqu’il offre un meilleur ratio de rentabilité pour les investisseurs que dans d’autres régions plus densément peuplées, surtout avec les taux d’intérêt actuels. Par ailleurs, Trois-Rivières offre un environnement propice à la tranquillité et exempt de bouchons de circulation. Le marché reste plus favorable aux premiers acheteurs, bien que l’accession à la propriété soit plus difficile compte tenu de taux d’intérêt plus élevés et de l’augmentation du coût de la vie ces dernières années. »

La ville de Québec est la prochaine région québécoise sur la liste (8e position), suivie de Sherbrooke (9e position) et de Gatineau (15e position).

Des Montréalais prêts à faire leurs valises

Parallèlement, un sondage réalisé par Royal LePage auprès de résidents des trois plus grands centres urbains du Canada révèle que 54 % des résidents du Grand Montréal interrogés disent qu’ils envisageraient d’acheter une propriété dans une ville plus abordable, comparativement à 51 % et 45 % des répondants du Grand Toronto et du Grand Vancouver, respectivement. Québec serait la ville la plus choisie par les Montréalais pour y emménager, avec 29% des répondants, suivie de Sherbrooke (15%), Trois-Rivières (12%) et Gatineau (12%). Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une ville.

« La région de Québec offre le meilleur des deux mondes: un cadre urbain dans un décor pittoresque, propice à la contemplation », mentionne Michèle Fournier, vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec. « C’est l’endroit idéal pour fonder une famille avec son grand choix d’écoles, la variété d’activités familiales et son caractère sécuritaire. Les occasions d’emploi y sont nombreuses, notamment dans la fonction publique, ou encore, dans son réseau hospitalier et universitaire. Il ne faut pas oublier la vaste offre de sports 4 saisons. La région est connue pour ses activités hivernales, bien sûr, mais elle est aussi réputée pour ses nombreux terrains de golf. Il n’est pas surprenant de voir que Québec soit en tête de liste des villes les plus prisées par les Montréalais en quête d’abordabilité et de rythme de vie plus équilibré », a-t-elle conclu.

Plus qu’une question d’argent 

Outre le prix des logements, un coût de la vie moins élevé est la raison la plus souvent invoquée (44 %) par les Montréalais pour envisager un déménagement, suivi par le désir d’être proche de la nature (39 %), le fait de compter sur de la famille ou des amis qui vivent actuellement dans l’une de ces régions (28 %) et le besoin de faire l’expérience d’un rythme de vie plus détendu (25 %).

Tendances divergentes entre locataires et propriétaires 

Selon le même sondage, les locataires montréalais seraient plus enclins (61 %) à faire leurs valises que leurs voisins propriétaires (49 %). 

Lisez le communiqué intégral pour d’autres renseignements.


1Statistique Canada. Tableau 11-10-0190-01  Revenu du marché, transferts gouvernementaux, revenu total, impôt sur le revenu et revenu après impôt selon le type de famille économique, utilisant le revenu total provincial médian des familles économiques et des personnes ne faisant pas partie d’une famille économique

Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage – premier trimestre 2024, 12 avril 2024.