Les prix des maisons au Canada devraient terminer l’année à des niveaux légèrement inférieurs à ceux de la fin 2021, effaçant la croissance cumulée depuis le début de 2022. Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés au pays diminuera de 0,5 % au quatrième trimestre de 2022, comparativement à la même période en 2021, dû au fléchissement continu des prix des propriétés dans la majorité des marchés d’un océan à l’autre (94 % des régions de l’étude).
« Le mois de septembre n’a pas apporté le regain saisonnier habituel de transactions immobilières, signe que le marché du logement au pays continue de s’ajuster aux coûts plus élevés d’emprunt », a dit Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Comme les prix des maisons suivent les tendances transactionnelles, nous continuerons d’observer un assouplissement des prix dans les derniers mois de l’année. Nos prévisions ajustées montrent qu’à l’échelle nationale, les prix des propriétés à la fin de 2022 seront à peine inférieurs à la même période en 2021, effaçant les gains enregistrés au premier trimestre de 2022. »
D’après l’Étude sur le prix des maisons publiée, le prix de l’agrégat des propriétés au Canada a observé une hausse de 3,3 % d’une année sur l’autre pour atteindre 774 900 $ lors du troisième trimestre de 2022, mais diminué de 4,9 % entre le deuxième et le troisième trimestre, enregistrant la deuxième baisse trimestrielle consécutive. En examinant le marché par type de propriété, on constate à l’échelle nationale que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,0 % d’une année sur l’autre pour atteindre 806 100 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 6,1 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 566 100 $.
Tandis que de nombreux acheteurs potentiels restent sur la touche, le nombre de transactions s’est affaibli à travers le pays
« Bien que les niveaux de ventes soient bien en-deçà du sommet atteint durant la pandémie, de nombreux acheteurs demeurent actifs dans le marché actuel. Certains sont pressés de transiger avant que leur préqualification hypothécaire n’expire, d’autres sont encouragés par un rare déclin des prix des maisons, le fait que les guerres d’enchères ne soient plus la norme et la possibilité d’inclure des conditions dans leurs promesses d’achat », a ajouté Soper. « Au moment où nous obtiendrons un premier signe que les taux d’intérêt auront terminé leur ascension et que les prix des maisons se seront stabilisés, je m’attends à une croissance importante d’acheteurs faisant leur entrée sur le marché, considérant que les besoins en matière de logement n’ont pas diminué. Et, de manière regrettable, le Canada continue de souffrir d’une pénurie sévère d’habitations. »
Consultez le communiqué de Royal LePage du troisième trimestre 2022 pour plus de renseignements sur les tendances régionales et nationales.
Points saillants du communiqué de presse :
- Selon Royal LePage, le prix de l’agrégat des propriétés à l’échelle nationale devrait conclure l’année à -0,5 %, renonçant aux gains réalisés au début de 2022
- Le prix de l’agrégat national des propriétés s’est accru de 3,3 % d’une année sur l’autre au 3e trimestre de 2022, tandis qu’il a diminué de 4,9 % sur une base trimestrielle
- Les prix des propriétés au Canada demeurent bien au-dessus des niveaux prépandémiques; le prix de l’agrégat des propriétés ce trimestre a respectivement augmenté de 25,4 % et de 21,5 % comparativement à la même période en 2020 et en 2019
- 58 des 62 marchés régionaux à l’étude ont affiché une diminution trimestrielle des prix de l’agrégat lors du 3e trimestre de 2022
- Le marché immobilier de la région du Grand Montréal enregistre une première baisse trimestrielle des prix des propriétés en plus de cinq ans, suivant la tendance établie par les grandes régions de Toronto et de Vancouver lors du 2e trimestre de 2022
- Les principaux marchés du Canada atlantique et des Prairies affichent une diminution trimestrielle modeste des prix au 3e trimestre; Calgary et Edmonton s’en sortent mieux que d’autres villes voisines