Vue du centre-ville d'Edmonton, Alberta, Canada.

Les Canadiens qui vivent dans les plus grands centres urbains du pays doivent faire face à des prix des logements parmi les plus élevés du pays, ce qui rend l’accession à la propriété d’autant plus difficile. Toutefois, grâce au travail à distance devenu presque permanent depuis l’ère pandémique, il est de nos jours plus facile de déménager dans une ville plus petite et plus abordable. Le coût de la vie ayant considérablement augmenté, de nombreux citadins envisagent de déménager dans d’autres centres urbains, en particulier dans une ville de l’ouest du Canada.

Selon un récent sondage de Royal LePage mené par Hill & Knowlton1 auprès des Canadiens vivant dans les grandes régions de Toronto, Montréal et Vancouver, Edmonton est le premier choix des répondants du Grand Toronto et du Grand Vancouver qui envisageraient d’acheter une propriété dans l’une des villes canadiennes les plus abordables, s’ils étaient en mesure de trouver un emploi ou de faire du télétravail.

Parmi les répondants de la région du Grand Toronto, 51 % disent qu’ils envisageraient d’acheter une maison dans une ville plus abordable. Le premier choix de ces Torontois est Edmonton (19 %), suivi de Thunder Bay (15 %) et de Saint-Jean-de-Terre-Neuve (14 %). De même, dans le Grand Vancouver, 45 % des répondants disent qu’ils envisageraient d’acheter une maison dans une ville plus abordable. Le premier choix des répondants du Grand Vancouver est Edmonton (19 %), suivi de Saint-Jean-de-Terre-Neuve (13 %) et de Thunder Bay (9 %). Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.

Parmi les répondants de la région du Grand Montréal, 54 % disent qu’ils envisageraient d’acheter une maison dans une ville plus abordable. Le premier choix des répondants de la région du Grand Montréal est la ville de Québec (29 %), suivie de Sherbrooke (15 %) et de Trois-Rivières (12 %).

Parmi les 15 villes les plus abordables du Canada recensées par Royal LePage, deux se trouvent en Alberta. En tenant compte du pourcentage du revenu requis pour acquitter un versement hypothécaire2 mensuel, en utilisant les données provinciales sur le revenu médian des ménages, Edmonton se classe au cinquième rang des villes les plus abordables du Canada, où 28,9 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour effectuer un paiement hypothécaire.

Red Deer se classe au troisième rang des villes les plus abordables du Canada et au premier rang dans la province de l’Alberta, où 25,7 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire.

« Lorsque vous magasinez pour une maison, vous en avez forcément plus pour votre argent à Edmonton que dans la plupart des grands centres urbains du Canada. Ici, un budget de 500 000 $ peut vous permettre d’acquérir une maison familiale de qualité sur un grand terrain, à proximité des commodités recherchées », souligne Ed Lastiwka, dirigeant d’agence associé, Royal LePage Noralta Real Estate. « Même si notre revenu médian est inférieur à celui de certaines autres villes, l’offre de propriétés a toujours été abondante, ce qui a contribué à la stabilité du prix des propriétés. Cette situation a changé depuis le début de la pandémie. Ces dernières années, l’abordabilité d’Edmonton a attiré plusieurs personnes dans la ville, ce qui a entraîné une pression à la hausse plus intense sur les prix, la demande dépassant l’offre. »

M. Lastiwka note que la migration interprovinciale vers Edmonton a augmenté depuis avant la pandémie, la majorité des résidents qui y déménagent provenant de l’Ontario et de la Colombie-Britannique. Il s’agit non seulement de jeunes familles à la recherche d’un endroit abordable où s’installer, mais aussi de personnes cherchant à profiter d’un coût de la vie moins élevé pendant leur retraite.

« Tant que les Canadiens chercheront à échapper aux embouteillages et au prix moyen des propriétés à sept chiffres, Edmonton sera un choix intéressant pour plusieurs acheteurs prêts à déménager, ajoute M. Lastiwka. Avec environ 100 000 personnes qui devraient s’installer dans la ville au cours des prochaines années, le prix des propriétés devrait augmenter, tout en restant relativement abordable. »

Vous cherchez plus d’informations sur les villes les plus abordables du Canada? Consultez le Rapport 2024 de Royal LePage sur les villes les plus abordables du Canada.


1Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 900 résidents canadiens, âgés de 18 ans et plus, vivant dans les trois plus grandes régions urbaines du Canada, soit le Grand Toronto, le Grand Montréal et le Grand Vancouver, entre le 13 et le 16 mai 2024. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c’est-à-dire un panel en ligne dans ce cas). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 900 répondants aurait une marge d’erreur de ± 3 %, 19 fois sur 20.

2L’indice d’abordabilité de Royal LePage est basé sur le pourcentage de revenu nécessaire pour assurer le paiement mensuel d’un prêt hypothécaire, en utilisant le revenu total médian provincial de 2022 de Statistique Canada des familles économiques et des personnes ne faisant pas partie d’une famille économique, et les données de l’agrégat du prix des maisons à l’échelle de la ville provenant de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage pour le premier trimestre 2024. Le calcul de l’hypothèque est basé sur un prêt à terme fixe de trois ans au taux de 5,71 %, amorti sur 25 ans avec une mise de fonds de 20 %.