Jeune femme en ville utilisant son téléphone cellulaire pour rechercher une propriété

Le marché canadien du logement est confronté à une crise d’accessibilité financière qui touche tout le monde, des nouveaux Canadiens aux jeunes professionnels ayant contracté d’importants prêts étudiants, en passant par les acheteurs d’une première maison qui ont du mal à monter dans l’échelle des prix. Cependant, parmi les jeunes Canadiens qui ont la chance d’entrer sur le marché du logement, que ce soit par leurs propres moyens ou avec l’aide financière de leurs parents ou de leurs proches, un nombre important d’entre eux ont décidé d’investir dans plusieurs propriétés, espérant probablement profiter du potentiel de croissance du marché du logement du pays. 

Un récent sondage Royal LePage, mené par Léger, a révélé que 16 % des propriétaires âgés entre 18 et 35 ans dans la région du Grand Montréal possèdent plus d’une propriété.

Roseline Guèvremont, courtier immobilier chez Royal LePage Tendance, observe que cette tranche d’âge est de plus en plus intéressée à détenir des biens immobiliers, que ce soit pour accroître leur qualité de vie, pour générer de nouvelles sources de revenus ou pour être portés par de nouvelles expériences. 

« La confiance en l’immobilier est en constante croissance depuis plusieurs années à Montréal et plusieurs clients me confient qu’ils préfèrent investir davantage dans la brique et le mortier. Pour les plus jeunes, c’est une manière beaucoup plus simple et accessible que d’investir à la bourse. »

Selon le sondage, 18 % des propriétaires âgés entre 18 et 35 ans dans la région du Grand Toronto, et 14 % dans le Grand Vancouver, possèdent plus d’une propriété. À partir des données sur les propriétaires de l’ensemble des régions, les propriétés secondaires de ces deux villes sont plus susceptibles d’être utilisées à des fins de revenu locatif, au moins de temps en temps.

« Les jeunes acheteurs cherchent à tirer parti de la vigueur du marché immobilier en investissant maintenant dans une propriété qui prendra de la valeur au fil du temps », note Karen Millar, courtier immobilier chez Royal LePage Signature Realty. « Ma clientèle compte de nombreux jeunes acheteurs qui ont fait l’acquisition d’une copropriété ou une petite maison avec un modeste budget de 300 000 $ en périphérie de Toronto, comme à Guelph ou à London, où le marché locatif attire beaucoup d’étudiants. Les parents d’étudiants des villes universitaires ontariennes profitent également du marché locatif local en achetant une propriété (renfermant plusieurs logements, dans bien des cas) où demeurera leur enfant lors de ses études et qui constituera une source de revenu de location provenant des autres étudiants. »

« Les jeunes Canadiens sont maîtres de leur avenir. Ils ont davantage le sens des affaires que toute autre génération les ayant précédés et ils savent précisément quel genre de retraite ils souhaitent avoir », observe Caroline Baile, courtier immobilier chez Royal LePage Sussex. « La jeune génération favorise énormément la conciliation travail-vie personnelle. Ils veulent que leur argent leur rapporte et ils reconnaissent le potentiel de rendement élevé de l’investissement dans l’immobilier. Alors que tant de jeunes Canadiens ont du mal à acquérir une propriété, ceux qui ont la chance de la faire, avec leurs propres moyens ou avec l’aide de leurs parents, en récolteront les fruits ultérieurement. »

Le rapport sur les résidences secondaires 2021 de Royal LePage a fourni des statistiques régionales, incluant des données tirées des régions du Grand Montréal, Grand Toronto et Grand Vancouver. Pour plus de renseignements, consultez le communiqué de presse et les graphiques