Salon au look moderne garni de plantes d’intérieur et chien assis sur le canapé

La demande immobilière demeure forte d’un bout à l’autre du pays tandis que les Canadiens ont continué de prioriser leurs espaces de vie dans l’échelle de leurs dépenses. Toutefois, les pénuries d’inventaire ont caractérisé plusieurs marchés urbains avant la pandémie et l’offre a continué à diminuer. Devant une demande plus élevée que le nombre de propriétés offertes à la vente, la pression à la hausse sur les prix s’est poursuivie, et les acheteurs n’ayant pas réussi à mettre la main sur une propriété en 2021 resserrent l’étau. Sans un soulagement de l’offre à l’horizon, les prix des maisons devraient augmenter jusqu’au printemps 2022.

« Partout, dans nos plus grands centres urbains comme dans les petites villes et banlieues du pays, les nouvelles propriétés ne sont pas construites assez rapidement pour satisfaire à la demande croissante », a dit M. Soper. « En plus des procédures réglementaires lentes et dispendieuses qui ajoutent un fardeau aux constructeurs, les mises en chantier ont été freinées par les défis de la pandémie, tels que les pénuries de main d’oeuvre et la croissance des coûts des matériaux, tandis que les fournisseurs sont aux prises avec les enjeux de la chaîne d’approvisionnement. Certains constructeurs sont donc hésitants à s’engager dans de nouveaux projets. »

Le pays combattait la pénurie d’inventaire chronique bien avant que la pandémie nous force à transformer nos maisons en bureau, salle de classe, restaurant et lieu de divertissement, sans oublier l’alternative aux voyages. Avec plus de jeunes à la recherche de leur première propriété que jamais et des dizaines de milliers de nouveaux arrivants s’ajoutant à la demande, il n’a jamais été plus important pour les décideurs politiques de prendre acte pour aborder et régler la crise de pénurie de logements au pays.

Ceux qui espéraient qu’une hausse des taux d’intérêt ralentirait la demande ou ferait fléchir les prix des maisons seront possiblement déçus. Ces coûts d’emprunt plus élevés suivront des creux historiques et pourraient ne pas compenser suffisamment la forte pression à la hausse sur les prix des maisons exercée par crise de la pénurie de l’offre de propriétés au Canada.  

Le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada a connu une hausse de 17,1 % par rapport à la même période l’année précédente pour atteindre 779 000 $ au quatrième trimestre de 2021.En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 21,1 % d’une année sur l’autre pour grimper à 811 900 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 15,8 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 553 800 $.

Consultez le communiqué de Royal LePage sur le quatrième trimestre pour plus de renseignements sur les tendances régionales et nationales.

Points saillants du communiqué de presse du quatrième trimestre :

  • La forte demande qui dépasse l’inventaire en ce début d’année 2022 est annonciatrice de nouvelles hausses des prix des logements sur le marché printanier 
  • Des 62 régions examinées, 87 % ont connu une croissance à deux chiffres des prix de l’agrégat au quatrième trimestre comparativement à la même période de l’année précédente
  • 61 % des 62 marchés analysés dans l’étude ont observé une augmentation trimestrielle des prix de l’agrégat de 3 % ou plus
  • Le prix d’une propriété dans la région du Grand Montréal a augmenté de 19,7 % d’une année sur l’autre lors du dernier trimestre de l’année 2021, soit la plus forte appréciation pour un quatrième trimestre depuis que l’entreprise collecte ces données