Jeune garçon assis sur un quai, pêchant et riant auprès de son grand-père

Bien que la majorité des restrictions sanitaires tirent à leur fin et que les activités d’avant la pandémie sont sur le point de reprendre, les acheteurs de propriétés récréatives ne semblent pas abandonner pour autant leurs recherches. Au contraire, à l’instar des marchés urbains, le nombre de propriétés à vendre dans les lieux de villégiature de la province continue de reculer, tandis que la demande, elle, atteint des sommets.

Si bien que Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des maisons unifamiliales dans les régions récréatives du Québec augmentera de 15 % en 2022 pour atteindre 356 500 $.

« Deux ans après le début de la pandémie, les scénarios d’offres multiples continuent d’être monnaie courante. Dans certains cas, les propriétés peuvent se vendre entre 100 000 $ et 125 000 $ de plus que le prix demandé, selon la région et l’état de la propriété. Rappelons qu’avant la pandémie, les propriétés de la région se vendaient rarement à un prix égal ou supérieur à celui de l’inscription. À l’aube du marché printanier, la demande de propriétés récréatives reste forte dans les Laurentides et dans tous les centres de villégiature de la province de Québec. Comme l’an dernier, la demande de propriétés au bord de l’eau devrait continuer à stimuler l’activité dans la région », explique M. Léger.   

Un sondage mené auprès de courtiers immobiliers Royal LePage spécialisés dans les marchés de villégiature, 86 % des répondants du Québec ont affirmé que l’inventaire était plus faible cette année par rapport à l’année dernière, voire nettement plus faible selon 54 % d’entre eux. De plus, 68 % des répondants ont déclaré qu’au moins la moitié des propriétés vendues dans leur région se vendent au-dessus du prix demandé. 

Parmi les régions récréatives à l’étude, la région de Bromont est celle où le prix médian d’une maison unifamiliale a augmenté le plus, soit de 56,3 % en 2021 comparativement à 2020 pour atteindre 625 000 $. Le manque critique d’inventaire et la proximité de Montréal comptent parmi les facteurs ayant fait grimper les prix des maisons dans la région. En Outaouais, la région de Papineau a de son côté observé la plus forte augmentation du prix médian des maisons unifamiliales situées au bord de l’eau, grimpant de 34,6 % d’une année sur l’autre, pour atteindre 350 000 $ en 2021.