Un père apprend à son fils à faire du vélo dans son jardin

L’augmentation du coût de la vie, conjuguée à la hausse des prix de l’immobilier et des taux d’intérêt, représente un défi pour ceux qui essaient d’acheter une maison dans les communautés urbaines les plus importantes et les plus dispendieuses du Canada. Pour certains candidats à l’achat d’une maison vivant dans les grandes régions du pays, la relocalisation dans une ville plus petite mais moins chère offre non seulement les avantages d’un bien immobilier plus accessible, mais aussi un changement de mode de vie.

Selon un récent sondage de Royal LePage mené par Hill & Knowlton1 auprès des Canadiens vivant dans les grandes régions de Toronto, Montréal et Vancouver, la moitié des répondants (50 %) affirment qu’ils envisageraient d’acheter une propriété dans l’une des villes canadiennes les plus abordables, s’ils étaient en mesure de trouver un emploi ou de travailler à distance. Parmi les locataires de ces régions, 60 % se disent prêts à déménager, tandis que 45 % des propriétaires actuels affirment qu’ils l’envisageraient.

Cinquante-sept pour cent des personnes interrogées qui envisagent de déménager citent le coût de la vie moins élevé comme une autre motivation d’acheter une propriété dans l’une des villes les plus abordables. Quarante et un pour cent déclarent vouloir se rapprocher de la nature et vivre dans une zone moins peuplée, et 40 % disent souhaiter un rythme de vie plus détendu. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse.

Royal LePage a identifié les 15 villes les plus abordables en fonction du pourcentage de revenu requis pour effectuer un versement hypothécaire mensuel, en utilisant les données provinciales sur le revenu médian total des ménages et les prix de l’agrégat des propriétés à l’échelle de la ville. Le calcul de l’hypothèque est basé sur un prêt à terme fixe de trois ans au taux de 5,71 %, amorti sur 25 ans avec une mise de fonds de 20 %.

Thunder Bay arrive en tête de liste des villes les plus abordables du Canada, où 22,2 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour effectuer un versement hypothécaire.2 Saint John, Red Deer, Trois-Rivières et Edmonton complètent le top cinq, où entre 25,1 % et 28,9 % du revenu mensuel d’un ménage est nécessaire pour acquitter un versement hypothécaire.

Dans le domaine de l’immobilier, un vieil adage dit : « Conduisez jusqu’à ce que vous puissiez vous qualifier ». Alors que l’accessibilité au logement continue de se détériorer et que les Canadiens sont confrontés à des obstacles de plus en plus importants lorsqu’ils achètent une maison, cet adage devient de plus en plus une réalité. Plusieurs aspirants propriétaires des plus grands centres urbains du pays envisagent sérieusement de déménager dans des villes moins coûteuses afin de mettre un pied sur l’échelle de la propriété », a déclaré Karen Yolevski, cheffe de l’exploitation, Services immobiliers Royal LePage Ltée.

« Nous savons que les locataires sont plus enclins à déménager pour pouvoir s’offrir un logement que les propriétaires déjà installés. Cette flexibilité est soutenue par le fait que les possibilités de travail à distance sont devenues permanentes après la pandémie, ce qui continue à permettre aux travailleurs de nombreux secteurs de chercher un logement qui correspond à leur budget, sans se soucier de la proximité de leur bureau », a ajouté Mme Yolevski. « Dans le contexte actuel de coûts d’emprunt plus élevés, où le prix des biens de consommation courante a augmenté en même temps que les taux d’intérêt, les acheteurs envisagent d’acquérir un logement dans une localité plus abordable. »

Voici quelques points saillants du rapport 2024 de Royal LePage sur les villes canadiennes les plus abordables :

  • Parmi les 15 villes les plus abordables du Canada, quatre sont situées dans la province de Québec et quatre dans les provinces de l’Atlantique; aucune ville de la Colombie-Britannique ne figure au palmarès.
  • 54 % des répondants de la région du Grand Montréal, 51 % de la région du Grand Toronto et 45 % de la région du Grand Vancouver envisageraient de déménager dans l’une des villes les plus abordables.
  • La ville de Québec est la destination la plus populaire parmi les répondants de la région du Grand Montréal, tandis qu’Edmonton est le choix le plus populaire parmi les résidents des régions du Grand Toronto et du Grand Vancouver.
  • Les locataires sont plus susceptibles que les propriétaires d’envisager un déménagement en invoquant l’accessibilité du logement.

1Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 900 résidents canadiens, âgés de 18 ans et plus, vivant dans les trois plus grandes régions urbaines du Canada, soit le Grand Toronto, le Grand Montréal et le Grand Vancouver, entre le 13 et le 16 mai 2024. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c’est-à-dire un panel en ligne dans ce cas). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 900 répondants aurait une marge d’erreur de ± 3 %, 19 fois sur 20.

2L’indice d’abordabilité de Royal LePage est basé sur le pourcentage de revenu nécessaire pour assurer le paiement mensuel d’un prêt hypothécaire, en utilisant le revenu total médian provincial de 2022 de Statistique Canada des familles économiques et des personnes ne faisant pas partie d’une famille économique, et les données de l’agrégat du prix des maisons à l’échelle de la ville provenant de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage pour le premier trimestre 2024. Le calcul de l’hypothèque est basé sur un prêt à terme fixe de trois ans au taux de 5,71 %, amorti sur 25 ans avec une mise de fonds de 20 %.