Vue en contre-plongée d'un couple heureux sortant des objets d'un carton de déménagement

Le marché immobilier canadien pourrait ouvrir de nouvelles portes aux acheteurs d’une première propriété, grâce à des taux d’emprunt plus bas, des prix modérés et une plus grande diversité d’annonces. Cependant, l’incertitude économique et une multitude de choix ont réduit l’urgence d’acheter, incitant de nombreux jeunes Canadiens à prendre leur temps avant d’entrer sur le marché.

Selon un récent sondage Royal LePage, mené par Burson1, 13% of Canadian adults say they are actively working towards the purchase of their first residential property within the next two years. Of this group, a small proportion say they are working towards their first purchase within the next 12 months, while the majority (82%) say they are planning to make a purchase in 12 to 24 months. 

Lorsqu’on leur a demandé à quelle étape du processus d’achat ils se trouvaient, plus de la moitié (51 %) des acheteurs d’une première propriété ont déclaré qu’ils recherchaient actuellement des quartiers où ils pouvaient se permettre de vivre, 49 % consultaient activement les inscriptions en ligne, 19 % visitaient activement les maisons mises en vente et 19 % avaient fait appel à un courtier immobilier. Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.

« Les taux d’intérêt baissent et les prix se sont stabilisés, voire assouplis dans certains marchés, créant des conditions favorables pour accéder à la propriété, un moment tant attendu, en particulier dans les villes où le coût de la vie est élevé comme Toronto et Vancouver. Pourtant, l’hésitation persiste », a déclaré  Phil Soper, président et chef de la direction, de Royal LePage. « Pour certains, l’incertitude économique persistante, notamment en ce qui concerne les relations commerciales avec les États-Unis, les incite à attendre jusqu’à ce que des signes de stabilité apparaissent. L’achat d’une maison est la décision financière la plus importante que la plupart des gens prendront dans leur vie, et les acheteurs d’une première propriété souhaitent naturellement le faire avec le plus de certitude possible. »

« D’autres choisissent d’attendre dans l’espoir d’obtenir une meilleure offre. Avec la possibilité que la Banque du Canada procède cette année à d’autres baisses des taux d’intérêt, ceux qui ne sont pas pressés d’acheter adoptent une approche méthodique : ils constituent leur épargne et planifient soigneusement leur entrée sur le marché en attendant le moment qui est le plus propice pour eux. »

Les familles continuent d’apporter un soutien financier aux acheteurs d’une première propriété

Si plusieurs acheteurs continuent de compter sur l’aide de leur famille pour acquérir leur première maison, la plupart n’en bénéficient pas. Lorsqu’on leur a demandé s’ils recevront une aide financière pour l’achat de leur première propriété résidentielle, plus de la moitié (51 %) ont répondu qu’ils ne recevraient aucune aide. Or, 41 % des acheteurs d’une première propriété ont déclaré qu’ils en recevront une. Même si une amélioration de l’abordabilité a été observée au cours de la dernière année sur plusieurs marchés, nombreux sont les acheteurs d’une première propriété qui continuent de compter sur un soutien financier pour faire leur entrée sur le marché immobilier.

Parmi les acheteurs d’une première propriété qui recevront un soutien financier, 29 % déclarent qu’il s’agira d’une somme forfaitaire sans remboursement prévu, 27 % recevront un prêt de leur famille ou de leurs amis qu’ils devront rembourser, 28 % feront appel à un membre de leur famille ou à un ami pour cosigner leur prêt hypothécaire et 26 % recevront une aide financière pour leurs versements  hypothécaires mensuels. Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.

« Malgré l’amélioration de l’abordabilité, plusieurs acheteurs d’une première propriété continuent de compter sur le soutien financier de leur famille. Ce transfert de richesse est devenu de plus en plus courant, car les parents cherchent à offrir à leurs enfants les mêmes possibilités de stabilité et de croissance financières à long terme qu’ils ont eux-mêmes connues en accédant à la propriété. Pour certains acheteurs, les contributions financières de la famille peuvent être une différence décisive entre devenir propriétaire ou rester locataire », a précisé M. Soper.

« Cependant, beaucoup n’ont pas accès à ce type de soutien, ce qui les oblige à adopter des approches d’épargne plus créatives et souvent difficiles. Afin de prioriser l’accession à la propriété, plusieurs retardent des étapes importantes de leur vie, comme se marier ou fonder une famille. D’autres réduisent considérablement leurs dépenses discrétionnaires ou continuent de vivre chez leurs parents jusqu’à l’âge adulte pour constituer leur épargne. Si la détermination et une planification minutieuse aident ces acheteurs à atteindre leurs objectifs, l’écart entre ceux qui profitent d’une aide financière et ceux qui n’en profitent pas met en évidence les profonds défis en matière d’abordabilité sur le marché actuel. »

Les maisons détachées restent le premier choix

Malgré le prix élevé, plusieurs acheteurs d’une première propriété continuent d’aspirer à acquérir une maison unifamiliale détachée au moment d’entrer sur le marché. Selon le sondage, près de la moitié (49 %) des personnes interrogées prévoient d’acheter une maison unifamiliale détachée comme première propriété, tandis que 26 % d’entre elles ont l’intention d’acheter un appartement ou un condominium.

« Le rêve d’une première maison se heurte souvent à la réalité budgétaire. Bien que la plupart aspirent à acquérir une maison détachée comme premier achat, le prix dicte souvent un point de départ plus modeste », a déclaré M. Soper. « Comme plusieurs employeurs exigent que leurs employés retournent au bureau, la proximité des transports en commun et d’autres commodités est devenue un facteur de plus en plus important dans la recherche d’une propriété. Les premiers acheteurs montrent aussi une forte préférence pour les propriétés prêtes à emménager, peu d’entre ont le temps ou la flexibilité financière pour entreprendre des projets de rénovations majeurs en plus de leur achat. »

Autres résultats clés de l’enquête :

  • Plus de la moitié (53 %) des acheteurs d’une première propriété prévoient de verser une mise de fonds d’au moins 20 %, tandis que 39 % ne le feront pas et devront donc souscrire à une assurance prêt hypothécaire.
  • 42 % des acheteurs d’une première propriété affirment qu’ils prioriseront le quartier où ils souhaitent vivre, quelle que soit la distance à parcourir pour se rendre au travail, pendant 31 % affirment qu’ils achèteront une maison en fonction de sa proximité à leur lieu de travail.
  • Pour les acheteurs d’une première propriété, outre le prix, trouver une maison prête à emménager est le facteur le plus important, selon les professionnels de Royal LePage à travers le pays.

Lisez le communiqué de presse complet et consultez le tableau de données pour obtenir plus d’informations :


1 Burson a utilisé le panel en ligne Léger Opinion pour sonder 2500 résidents adultes d’un bout à l’autre du Canada. Le sondage a été réalisé du 4 au 9 août 2025. Une pondération en fonction de l’âge, du sexe et de la région a été appliquée afin d’assurer une représentation à l’échelle nationale conforme aux données du recensement de 2021.