Skieur portant des pantalons de neige rouge au sommet d’une montagne, amorçant sa descente

La demande pour des propriétés récréatives a atteint un sommet depuis le début de la pandémie, mettant une pression continue à la hausse sur les prix des maisons. Cette tendance s’est manifestée de manière évidente dans la région de Bromont, où de nombreux acheteurs provenant du Grand Montréal ont élu domicile, en quête de plus d’espace et d’accès à la nature, tandis que les restrictions de voyage à l’international demeurent.

Tandis que les Canadiens commencent à s’ajuster à une nouvelle version de la vie ‘normale’, la possibilité de continuer à travailler à distance – que ce soit partiellement ou à temps plein – et le désir accru pour un espace de vie plus spacieux et l’accès à la nature ont incité plusieurs à considérer les régions récréatives comme une alternative aux voyages à l’étranger, tandis que des restrictions pour voyager à l’international demeurent. À cela s’ajoute la pénurie de propriétés à vendre qui continue de faire pression à la hausse sur les prix.

Selon l’Étude1 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver, laquelle se concentre sur huit des principales régions alpines du Québec, le marché immobilier résidentiel de Bromont a observé la plus forte croissance du prix médian des régions à l’étude. Le prix médian d’une maison unifamiliale dans la région a grimpé de 58,7 % d’une année sur l’autre pour atteindre 607 000 $, tandis que celui d’une copropriété a augmenté de 41,1 % durant la même période pour atteindre 381 000 $ depuis le début de 2021. Ces hausses ont été largement attribuables à la forte demande provenant des centres urbains de Montréal et de sa Rive-Sud.

« La demande immobilière près des principaux monts de ski de l’Estrie est vigoureuse depuis le début de l’année, stimulée principalement par des acheteurs de la Rive-Sud de Montréal », a dit Christian Longpré, co-propriétaire et courtier immobilier, Royal LePage Au Sommet. 

Autres faits saillants de l’étude: 

  • Le prix médian d’une propriété unifamiliale aux abords des principaux monts de ski dans la province a augmenté de 22,1 % depuis le début de l’année, en comparaison avec la même période en 2020 pour atteindre 422 500 $.
  • Six régions sur huit ont observé un recul des ventes, dû à la pénurie de propriétés à vendre dans les régions récréatives de la province
  • La région de Mont-Tremblant observe une hausse de la demande issue des acheteurs américains depuis la réouverture des frontières terrestres.
  • Royal LePage prévoit que le prix des propriétés unifamiliales dans les marchés à l’étude augmentera de 6,0 % en 2022.

Lisez le communiqué intégral pour plus de tendances sur les marchés de Mont-Tremblant, Mont Saint-Sauveur, Saint-Côme et Saint-Donat, Mont Sutton, Mont Orford, Mont Sainte-Anne et Stoneham and Lac-Beauport.


1Données compilées par Royal LePage par l’entremise de Centris pour la période du 1er janvier au 31 octobre 2021, en comparaison avec la même période en 2020. Les régions ont été sélectionnées en considérant les plus importants marchés immobiliers résidentiels aux abords des principaux monts de ski du Québec. Les résultats pour la province proviennent d’une moyenne pondérée de l’ensemble des régions analysées, dont les données ont été arrondies à la centaine la plus proche.