Le prix d’achat d’une propriété récréative dans les marchés alpins du Canada devrait diminuer légèrement au cours des 12 prochains mois, tandis que les ventes poursuivent leur tendance à la baisse, en comparaison avec les niveaux de transactions records enregistrés en 2021.
Selon l’Étude sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité des domaines skiables du Canada diminuera de 3,0 % au cours des 12 prochains mois pour atteindre 1 011 451 $. Malgré une hausse à deux chiffres des prix enregistrée dans la majorité des marchés à l’étude, aucune hausse additionnelle des prix n’est prévue à l’échelle nationale en 2023. Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée s’est accru de 15,1 % comparativement à la même période en 2021 pour atteindre 1 042 700 $, malgré l’augmentation des taux d’intérêt et la baisse des prix sur le marché résidentiel.
« Alors que la hausse rapide des taux d’intérêt, qui a commencé en mars dernier, a forcé plusieurs acheteurs potentiels à se tenir à l’écart du marché résidentiel, certains acheteurs de propriétés récréatives – plus précisément dans les marchés haut-de-gamme – ont fait preuve d’une plus grande tolérance à l’égard de l’augmentation des coûts hypothécaires mensuels », indique Pauline Aunger, courtière accréditée, Royal LePage Advantage Real Estate.
Toutes les régions à l’étude ont rapporté une baisse à deux chiffres du nombre de maisons vendues au cours de la période analysée.
« Dans l’environnement économique actuel, il n’est pas surprenant que les ventes aient reculé », ajoute Aunger. « Puisqu’il y a un plus grand nombre de propriétés récréatives sur le marché et que la plupart d’entre elles y restent plus longtemps, les acheteurs font face à une concurrence beaucoup moins forte que l’année dernière. De plus, bien que les niveaux d’activité aient ralenti par rapport aux niveaux exubérants observés pendant le boom de la pandémie, la demande de propriétés récréatives reste saine, et ce, dans le cas des résidences principales et secondaires. »
Un récent sondage, mené par Léger pour le compte de Royal LePage auprès de citoyens américains vivant dans les États frontaliers, révèle que 75 % de ceux qui possèdent actuellement une propriété récréative au Canada ont déclaré avoir fait leur achat après l’annonce de l’interdiction imposée aux acheteurs étrangers pour une période de deux ans. Parmi ceux qui ont fait leur acquisition après l’annonce, 77 % ont déclaré que l’impact potentiel de l’interdiction sur leur capacité à acquérir des biens immobiliers au Canada après le 1er janvier 2023 a influencé leur décision d’acheter avant la fin de cette année.
Pour plus de tendances nationales et régionales, lisez l’Étude 2022 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver, de même que les résultats d’un récent sondage sur les acheteurs américains de propriétés récréatives au Canada.
Faits saillants :
- Le domaine skiable de Big White, en Colombie-Britannique, affiche la plus forte hausse du prix médian dans le segment des maisons unifamiliales détachées (45,5 %) parmi les régions considérées
- La région de Mont-Tremblant, au Québec, enregistre la plus forte hausse du prix médian dans le segment des copropriétés (44,4 %) parmi les régions considérées
- Le prix des copropriétés dans le sud de la baie Georgienne enregistre une hausse modeste de 1,3 % en glissement annuel en 2022, après un bond de plus de 50 % l’an dernier
- Des résidents des États américains frontaliers qui possèdent une propriété récréative au
- Les raisons principales pour lesquelles ils souhaitent acquérir une propriété récréative au Canada sont l’utilisation de la résidence en plusieurs saisons (39 %), la retraite (38 %) et l’investissement (37 %)