Ce sondage de grande envergure de Royal LePage auprès de pas moins de 2 000 baby-boomers d’un océan à l’autre a fait ressortir des tendances clés au sein de ce puissant groupe démographique. Considérant que la population canadienne compte plus de 9,1 millions de baby-boomers, il est difficile d’ignorer la portée de leurs ambitions en matière d’immobilier et d’achats.
Le sondage, mené par Léger, révèle que 35 % des baby-boomers envisageraient d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années, alors que 45 % d’entre eux estiment le moment bien choisi pour vendre la leur. Plus de la moitié (57 %) de ce groupe démographique affirme qu’ils arrêteraient leur choix sur une maison détachée s’ils devaient acheter, tandis que 19 % disent préférer un appartement en copropriété. De plus, 52 % des baby-boomers propriétaires ont signalé qu’ils préféreraient rénover leur maison existante plutôt que d’en acheter une autre, et une autre tranche de 24 % ont dit qu’ils étudieraient la question.
« La génération des baby-boomers vit pleinement et n’a aucunement l’intention de mettre la pédale douce, a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Dûment vacciné, et faisant fi de la retraite, le membre typique de cette large tranche démographique profite du fait que ses enfants ont quitté le nid et croit que l’immobilier constitue un bon investissement. On s’attend à ce que des millions de baby-boomers entrent sur le marché au cours des cinq prochaines années. »
Quelque 56 % de ceux qui entendent vendre leur propriété au cours des cinq prochaines années affirment qu’ils envisageraient de déménager dans une région rurale ou récréative. Vingt-huit pour cent précisent qu’ils envisageraient d’acheter une maison plus grande que celle qu’ils habitent actuellement, 56 % considéreraient une propriété de taille semblable et 63 % une propriété plus petite. On comprend bien sûr que les personnes sondées pouvaient choisir plus d’une réponse.
Chez ceux qui chercheraient à réduire la taille de leur propriété, l’entretien ménager constituait de loin (71 % des cas) la raison la plus populaire. Parmi les autres raisons données, on note la possibilité de dégager des fonds pour la retraite (39 %), les voyages (29 %), et pour aider leurs enfants à acheter une maison (9 %).
Mais qu’en est-il de l’accessibilité? Bien que les baby-boomers demeurent la génération la plus nantie, 65 % d’entre eux ne considèrent pas leur région abordable, et 42 % sont d’avis qu’à l’aube de la retraite, ils pourraient envisager de déménager dans une autre ville.
Pas moins de 64 % des baby-boomers qui sont propriétaires n’ont pas d’hypothèque. Toutefois, beaucoup d’entre eux ont encore des personnes à charge à la maison. En ce qui concerne les enfants d’âge adulte, on apprend que 7 % des sondés ont des enfants de 18 à 24 ans, alors que 12 % ont des enfants âgés de plus de 25 ans. De ceux dont les enfants sont encore à la maison, 21 % déclaraient ne pas envisager qu’ils quittent le nid familial.
Il peut être préoccupant de voir ses enfants tenter d’accéder à la propriété alors que les prix continuent à augmenter. Une proportion de 25 % des répondants dit avoir donné ou prêté de l’argent à un de leurs enfants pour l’achat d’une maison, ou être prêts à le faire. Ce nombre était le plus élevé à Vancouver, où 34 % des parents sondés affirmaient s’y préparer.
L’édition 2021 du sondage de Royal LePage sur les baby-boomers a fourni des statistiques nationales et régionales, incluant des données tirées des villes de Montréal, Toronto et Vancouver. Pour plus de renseignements, consultez le communiqué de presse et les graphiques.