Tout comme de nombreuses municipalités de banlieue et de petites et moyennes villes partout en Ontario, une hausse considérable du prix des propriétés a été observée dans la ville du Grand Sudbury au cours des dernières années. Cette augmentation découle en partie de la demande de logements émanant de télétravailleurs priorisant l’espace, le mode de vie, l’accessibilité et la proximité à la nature.
« Depuis le début de la pandémie, nous avons constaté l’arrivée massive sur le marché d’acheteurs provenant des quatre coins du pays, de Vancouver à Halifax », affirme M. Luc Bock, courtier immobilier et propriétaire de l’agence Royal LePage North Heritage Realty. « Certains de ces acheteurs sont des personnes du coin qui reviennent s’y installer après avoir quitté leur ville pour poursuivre une carrière ou des études, étant donné que le télétravail leur permet d’élever leur famille au sein d’une collectivité formidable. Un autre groupe se compose d’investisseurs, issus majoritairement de la région du grand Toronto, qui flairent l’énorme potentiel de la région. »
D’après la chambre immobilière locale, le prix moyen d’une propriété à Sudbury a augmenté de 25 % d’une année sur l’autre, pour atteindre 470 500 $ en mai. Bien que le nombre total de ventes conclues le mois dernier ait chuté de 11,4 % et que le nombre de nouvelles inscriptions ait grimpé de 8,2 % comparativement à la même période l’an dernier, les ventes ont surpassé de 16,1 % la moyenne sur 5 ans et de 26 % la moyenne sur 10 ans.
M. Bock a remarqué que les inscriptions intéressantes et affichées à un prix attrayant suscitent toujours des offres multiples. Contrairement à plusieurs marchés immobiliers partout au Canada où la concurrence commence à s’estomper, la demande reste forte à Sudbury. Selon lui, ce phénomène est attribuable à l’accessibilité de la ville, à ses bonnes perspectives économiques et au sentiment d’appartenance à la collectivité qui y règne.
« Sudbury permet d’adopter un mode de vie équilibré que beaucoup d’acheteurs recherchent actuellement. En fait, n’importe quel domicile dans la ville du Grand Sudbury se situe tout au plus à 10 minutes du centre‑ville, mais également près de quelque 300 lacs. En outre, un trajet de trois heures en voiture, passé sur une autoroute à quatre voies la plupart du temps, suffit pour se rendre à Toronto », renchérit M. Bock.
En ce qui concerne les gens qui ne peuvent pas exercer leurs fonctions en télétravail, Sudbury profite d’une économie prospère et d’un faible taux de chômage en plus de présenter de bonnes occasions d’emploi.
« Puisque les activités liées à l’industrie minière ont dominé dans la localité pendant un siècle, la collectivité a consacré des décennies à la diversification de ses entreprises au profit d’autres secteurs. Étant donné la croissance rapide du marché des véhicules électriques, des sociétés comme Tesla et Ford se tournent vers Sudbury pour s’approvisionner en nickel de qualité, un composant de leurs batteries, le sous-sol de la ville demeurant une des seules sources de ce métal », enchaîne M. Bock. « Il s’agit d’un endroit qui offre d’innombrables possibilités, où les gens peuvent mener une belle vie et profiter de temps en famille. Voilà pourquoi Sudbury séduit autant de gens. »
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