Femme portant un chemisier beige assise à réfléchir devant un écran. Une petite plante repose sur le bureau

Si l’on notait déjà un engouement grandissant pour le travail à domicile avant 2020, la pandémie de COVID-19 n’a fait qu’accroître le phénomène dans bon nombre de secteurs. Il n’est donc pas surprenant de constater que de plus en plus de jeunes Canadiens choisissent de s’éloigner des grands centres urbains. 

Plus tôt cette année, Royal LePage a mené un sondage auprès des Canadiens âgés de 25 à 35 ans afin de mieux comprendre leurs désirs, leurs comportements et les obstacles auxquels ils sont confrontés en matière d’immobilier et d’accession à la propriété. Près des deux tiers (63 %) des répondants qui occupaient un emploi ou qui en recherchaient un considéraient important qu’un employeur leur offre la possibilité de travailler à distance. Étant donné le volume élevé des ventes et la demande croissante pour l’immobilier résidentiel en régions éloignées des centres urbains au Canada au cours de la dernière année, cela n’a rien de surprenant. 

En fait, 39 % des membres de ce groupe d’âge affirment que la pandémie les pousse à considérer quitter leur domicile actuel pour s’installer dans un secteur moins densément peuplé. Or, comme un déménagement n’est d’ordinaire pas quelque chose que l’on fait très souvent, cela porte à croire que les personnes interrogées planifient (sinon espèrent) poursuivre le télétravail après la pandémie, si ce n’est à temps plein, du moins à temps partiel. Plus de la moitié (51 %) d’entre eux indiquaient que la possibilité d’acheter une propriété plus spacieuse constituait un facteur important, alors qu’un nombre plus significatif encore affirmaient que les propriétés plus abordables (61 %) et l’accès à la nature (62 %) constituaient des arguments de poids.

En raison d’une forte demande et d’une offre insuffisante, le prix des maisons partout au pays n’a cessé de grimper à des taux sans précédent au cours de la dernière année. Une grande part de cette demande est attribuable au fait que le contexte de distanciation sociale et de télétravail a permis aux jeunes acheteurs et aux nouveaux propriétaires d’épargner davantage et de profiter de faibles taux hypothécaires. Et ils ne limitent pas leurs recherches aux petites copropriétés ou aux appartements en ville : bien au contraire, ils élargissent leurs paramètres de recherche pour y inclure les banlieues et les milieux ruraux, où leurs économies leur valent plus de superficie et d’espace extérieur. 

Le sondage révèle que 68 % des Canadiens âgés de 25 à 35 ans qui ne sont pas propriétaires ont l’intention de le devenir d’ici cinq ans.

Pour en savoir plus sur les tendances immobilières chez les Canadiens de cette tranche d’âge ou pour prendre connaissance des tableaux de données, visitez le site rlp.ca/sondagedemographique2021