Couple d’âge mûr souriant, envoyant la main à quelqu’un lors d’une visioconférence

Après une année où la demande de logements a explosé à des taux jamais vus dans l’histoire moderne et où les jeunes Canadiens vivant dans des espaces compacts se sont soudainement retrouvés à utiliser leur maison pour tout, du travail à l’école en passant par le gym, les propriétaires boomers semblent avoir été pratiquement épargnés par le besoin rapide et incroyable de plus de pieds carrés. 

Un récent sondage réalisé par Royal LePage auprès des baby-boomers canadiens a révélé que 90 % de cette cohorte, aujourd’hui âgée de 56 à 74 ans, n’ont pas reporté leur intention de déménager en raison de la pandémie de COVID-19. De la même façon, 95 % ont indiqué que la pandémie ne les a pas forcés à précipiter leurs plans. Cela étant dit, les baby-boomers semblent plutôt à l’aise dans leur maison et tout déménagement découlera vraisemblablement d’un choix plutôt que d’une nécessité. 

Des 35 % des baby-boomers ayant dit songer à l’achat d’une résidence principale au cours des cinq prochaines années, 28 % ont indiqué qu’ils envisageraient d’acheter une propriété plus spacieuse que celle qu’ils détiennent actuellement, 56 % une maison de la même taille et 63 % une habitation plus petite. Un déménagement en milieu rural ou dans une région récréative tenterait 56 % d’entre eux. 

« En repensant aux années d’insouciance d’avant les enfants, la plupart des baby-boomers sont à la recherche d’une maison qui nécessite moins d’entretien », remarque Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Paradoxalement, ils aspirent aussi à la vie de campagne et ne souhaitent pas sacrifier la superficie habitable. Soyez à l’affût de la croissance continue des collectivités gérées dans les régions périurbaines et récréatives. »

Les baby-boomers canadiens toujours actifs sur le marché du travail estiment leur région comme étant inabordable (65 %) et 42 % ont mentionné qu’ils réfléchiraient à un déménagement dans une autre ville, à l’approche ou au cours de la retraite.

Contrairement à la croyance populaire, bon nombre de baby-boomers ne sont pas intéressés par des propriétés plus petites. Toutefois, parmi ceux qui font le saut, la motivation la plus répandue est la diminution de l’entretien ménager requis (71 %). Parmi les autres choix populaires, notons la possibilité de dégager des fonds pour la retraite (39 %), les voyages (29 %), et pour aider leurs enfants à acheter une maison (9 %). 

Ce sont 52 % des baby-boomers propriétaires qui ont déclaré préférer rénover leur propriété actuelle plutôt que de déménager.

L’édition 2021 du sondage de Royal LePage sur les baby-boomers a fourni des statistiques nationales et régionales, incluant des données tirées des villes de Montréal, Toronto et Vancouver. Pour plus de renseignements, consultez le communiqué de presse et les graphiques.