Vous serez peut-être surpris d’apprendre que plus d’un propriétaire sur dix dans les trois plus grands centres urbains du Canada – les grandes régions de Toronto, Montréal et Vancouver – possède actuellement plusieurs propriétés. Un récent sondage Royal LePage, mené par Léger, a révélé que 14 % des propriétaires du Grand Vancouver possèdent plus d’une propriété. De même, 13 % des propriétaires de la région du Grand Toronto et 12 % de ceux de la région du Grand Montréal possèdent plusieurs propriétés.
Bien que l’appréciation rapide du prix des maisons puisse être un défi pour les acheteurs potentiels, comme nous l’avons vu au cours de la dernière année et demie, les propriétaires peuvent tirer parti de la valeur nette croissante de leurs propriétés. Parmi les propriétaires de résidences secondaires dans les régions de Toronto et de Vancouver, 42 % ont déclaré avoir utilisé la valeur nette de leur résidence principale pour acheter une propriété secondaire. Dans la région du Grand Montréal, où les prix des maisons sont plus abordables, ce chiffre tombe à 21 %.
De plus, les propriétaires de propriétés secondaires à Toronto et à Vancouver sont plus susceptibles d’utiliser leur résidence comme un investissement, en percevant un revenu sur la propriété au moins pendant une période dans l’année. Quant à l’usage de leur résidence secondaire, plus des deux tiers des répondants du Grand Vancouver (65 %) et de la région du Grand Toronto (64 %) ont dit toucher un revenu de location, ne serait-ce qu’occasionnellement. Ce pourcentage diminue à 35 % auprès des répondants de la région du Grand Montréal.
« Bien que certaines résidences secondaires servent à des fins récréatives, nombre d’entre elles constituent une part essentielle du marché locatif des centres urbains au pays », explique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les propriétaires-investisseurs offrent des logements aux 30 % de Canadiens qui louent, qu’il s’agisse des nouveaux immigrants, des étudiants et des jeunes gens qui entrent dans la population active ou à tous ceux ne peuvent pas ou ne convoitent pas acheter une résidence. »
Dans la région du Grand Toronto, 27 % des propriétaires d’une propriété secondaire l’utilisent, probablement à des fins récréatives, tandis que 49 % louent leur résidence secondaire à temps plein, et 15 % l’utilisent à l’occasion et la louent à l’occasion.
« Les propriétaires canadiens attachent une grande importance à la valeur des biens immobiliers, car ils ont constaté que celle-ci s’accroît au fil du temps », note Karen Millar, courtier immobilier chez Royal LePage Signature Realty. « Puisqu’il est question d’un bien matériel, l’accession à la propriété constitue un investissement sûr en lequel les gens ont confiance. Même si le marché connaît des hauts et des bas, il a été prouvé que les propriétés conservent leur valeur à long terme. »
Dans le Grand Vancouver, 27 % des propriétaires de résidences secondaires utilisent la propriété, probablement à des fins récréatives, tandis que 51 % la louent à temps plein, et 13 % utilisent la propriété à l’occasion et la louent à l’occasion.
« L’immobilier fait partie de la planification de la retraite de nombreux propriétaires vancouvérois », observe Caroline Baile, courtier immobilier chez Royal LePage Sussex. « Certaines personnes utilisent leur résidence secondaire comme chalet de ski ou d’été, alors que de nombreux propriétaires possédant plusieurs propriétés aspirent à accumuler un capital qui les aidera à maintenir ultérieurement le style de vie qu’ils convoitent. Les propriétés à revenus ne servent probablement pas de revenu mensuel. Il s’agit plutôt d’un investissement à long terme. »
Pendant ce temps, dans la région métropolitaine de Montréal, 37 % des propriétaires d’une propriété secondaire l’utilisent, probablement à des fins récréatives, tandis que seulement 25 % la louent à temps plein, et 9 % utilisent la propriété à l’occasion et la louent à l’occasion.
« Chez les Montréalais possédant une résidence secondaire, la majorité se tournent vers les loisirs, c’est-à-dire les propriétés récréatives, plutôt que vers l’investissement », a dit Roseline Guèvremont, courtier immobilier chez Royal LePage Tendance à Montréal. « Bien que le marché immobilier ait entamé un rattrapage important ces dernières années, les prix demeurent encore considérablement plus abordables, ce qui ouvre la porte à des opportunités sans nécessairement devoir utiliser le levier de l’équité issu d’une propriété principale. »
Le rapport sur les résidences secondaires 2021 de Royal LePage a fourni des statistiques régionales, incluant des données tirées des régions du Grand Montréal, Grand Toronto et Grand Vancouver. Pour plus de renseignements, consultez le communiqué de presse et les graphiques.