Chaise Muskoka en bois naturel sur un quai drapé d’une couverture orange, un verre de vin et un haut-parleur portable reposent juste à côté sur une petite table

Pour plusieurs, le rêve canadien se cristallise dans l’acquisition d’une propriété récréative en région éloignée : un petit coin de paradis au bord de l’eau où la famille peut se ressourcer tranquillement les fins de semaine, loin du chahut de la ville.

Ce rêve n’a jamais été aussi attrayant. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la demande sur le marché des propriétés récréatives au Canada n’a cessé de croître de manière fulgurante, alors que la perspective de voyager hors du pays semble disparue, pour un temps du moins. En 2020, le prix de l’agrégat des propriétés récréatives au Canada a augmenté de 16 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 437 156 $, alors que celui des propriétés situées au bord de l’eau a grimpé de 9,8 %, pour se percher à 813 385 $ au cours de la même période. Selon le plus récent rapport sur les propriétés récréatives de Royal LePage, on estime que ces prix augmenteront encore de 15 % cette année. 

Comme les Canadiens convoitent de plus en plus un lieu sûr et spacieux où s’évader, la demande continue de grimper, et entraîne les prix à la hausse. Nombreux sont ceux qui, ayant la possibilité de travailler à distance, considèrent ce changement permanent, choisissant d’élire domicile en région récréative. Certains s’éloignent de quelques heures tout au plus, tandis que d’autres migrent carrément vers une autre province. Selon notre sondage, 46 % des experts en propriétés récréatives au Canada ont signalé une hausse de la migration interprovinciale depuis le début 2020, un phénomène particulièrement marqué dans le Canada atlantique. 

Peut-être le constat des économies que vous avez réalisées grâce à votre budget de vacances inutilisé et le fait que les taux d’intérêt demeurent bas vous feront-ils vous demander vous aussi si l’achat d’un chalet ne serait pas envisageable. 

Voici quelques conseils et considérations qui devraient vous aider à vous y retrouver :  

  • Déterminez quel serait le but de l’achat d’un chalet. Le télétravail vous permettrait-il d’y emménager? Quelle valeur nette avez-vous accumulée dans votre résidence principale, si vous êtes actuellement propriétaire?
  • Qu’est-ce qui vous pousse à aspirer à la vie en campagne? L’accès direct à un plan d’eau a un effet considérable sur le prix. Cela dit, une propriété située à distance de marche d’une plage pourrait cadrer avec votre budget.
  • Si le chalet n’est pas votre résidence principale, seriez-vous prêt à être copropriétaire avec un ami ou un membre de votre famille, ou encore à louer la propriété pour en retirer un revenu?
  • Tenez-vous à tout prix à un secteur en particulier, ou êtes-vous plutôt ouvert de ce côté? Accepter de vous éloigner un peu plus des centres urbains et explorer les secteurs moins connus peut s’avérer bien meilleur marché. Prenez connaissance du Tableau des prix des propriétés récréatives Royal LePage pour vous renseigner sur les différents marchés locaux. Prenez note que le prix médian présenté concerne les maisons détachées des différentes régions répertoriées, et que celui-ci est bas en comparaison avec les propriétés situées au bord de l’eau, pour lesquelles l’offre ne répond pas à la demande.
  • Consultez le Rapport sur les propriétés récréatives Royal LePage pour en savoir davantage sur les tendances de votre région cible.
  • Utilisez l’outil Trouver un courtier pour dénicher l’expert qui vous aidera à raffiner vos recherches et à respecter votre budget.