Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés au Canada connaîtra une hausse de 5,0 % au quatrième trimestre de 2022 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions ont été révisées à la baisse pour tenir compte du relèvement plus musclé des taux d’intérêt de la Banque du Canada que celui anticipé, occasionnant ainsi une baisse temporaire attendue de la demande dans certaines régions du Sud de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.
« L’effervescence qui régnait sur le marché s’est partiellement estompée au cours du deuxième trimestre. En effet, la montée des taux d’intérêt et l’incertitude économique ont refroidi la confiance des consommateurs et poussé certains acheteurs de propriétés hors du marché », explique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Nous avons revu considérablement à la baisse nos perspectives pour la fin de l’exercice de 2022. En revanche, selon nos estimations, le prix des propriétés devrait augmenter par rapport à la fin de 2021 et dépasser les normales antérieures à la pandémie. Après les flambées records de prix constatées aux quatre coins du pays lors du premier trimestre, plusieurs marchés du Sud de l’Ontario et des régions du Grand Vancouver (plus particulièrement ceux ayant affiché les hausses de prix parmi les plus élevées au cours des deux dernières années) ont accusé un recul du prix des propriétés ce trimestre. À mon avis, il s’agit d’un ralentissement de courte durée compte tenu de la pénurie de logements qui perdure. »
Au Canada, le prix de l’agrégat des propriétés au Canada a connu une hausse de 12,1 % par rapport à la même période l’année précédente pour atteindre 815 000 $ au deuxième trimestre de 2022. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat des propriétés au pays a fléchi de 4,9 % lors du deuxième trimestre après avoir atteint des sommets inégalés au cours du premier trimestre par rapport à l’année précédente. Cela reflète un assouplissement observé des prix des maisons dans les marchés ayant enregistré des hausses fulgurantes des prix au cours de la pandémie. D’ailleurs, le deuxième trimestre de 2022 affiche une diminution du prix des propriétés d’un trimestre sur l’autre, soit une première en plus de trois ans (depuis le premier trimestre de 2019).
« Nous ne prévoyons pas de grandes variations du prix des propriétés d’ici la fin de l’année », a dit M. Soper. « Le Canada connaît actuellement une formation de ménages importante et des nouvelles économiques positives, comme des signes indiquant que les taux d’intérêt ont atteint un niveau permettant de gérer l’inflation, devraient déclencher un retour à des prix de propriété à la hausse. La petite proportion de consommateurs qui ont acheté des propriété durant les sommets d’appréciation des mois de février et mars n’auront observé qu’un bref déclin de la valeur marchande de leur résidence. Or, nul doute que ces gens combleront sous peu toute perte essuyée. »
En examinant le marché par type de propriété, on constate à l’échelle nationale que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 12,4 % d’une année sur l’autre pour grimper à 859 500 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 12,2 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 589 000 $.
Consultez le communiqué de Royal LePage sur le deuxième trimestre pour plus de renseignements sur les tendances régionales et nationales.
Points saillants du communiqué de presse du deuxième trimestre :
- Le prix de l’agrégat des propriétés à l’échelle nationale a augmenté de 12,1 % d’une année sur l’autre au deuxième trimestre de 2022, mais connaît un déclin de 4,9 % d’un trimestre sur l’autre
- Royal LePage révise à la baisse la hausse prévue pour 2022 du prix des résidences à l’échelle nationale à +5 %; l’on s’attend à ce que le prix des propriétés dans les régions du grand Toronto et du grand Vancouver demeure relativement stable pour le reste de l’année, tandis que la région du Grand Montréal devrait continuer d’observer une appréciation des prix des propriétés
- Une reprise post-pandémie devrait se produire de manière inégale au pays alors où certains marchés observeront une appréciation des prix tandis que d’autres verront ces derniers s’assouplir
- La migration interprovinciale en faveur des marchés immobiliers abordables au pays entraîne une augmentation du prix des propriétés en Alberta, dans les Prairies et dans les Maritimes
- Royal LePage avertit les décideurs politiques que la croissance de l’offre dissimule l’urgence à résoudre la pénurie criante de logements qui sévit au Canada
1L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du marché de la revente ainsi que des nouvelles constructions.