Édifice moderne d’appartements en copropriété aux balcons de verre, sous un ciel sombre et ennuagé

Bien que le prix des maisons dans plusieurs marchés immobiliers au Canada aient observé un recul au cours des derniers trimestres, dû en grande partie à la hausse des coûts d’emprunt, le taux de dépréciation a ralenti. En présumant que la campagne de montée des taux d’intérêt de la Banque du Canada tire bientôt à sa fin, Royal LePage prévoit que le prix d’une propriété au Canada lors du quatrième trimestre de 2023 atteindra 765 171 $, soit 1,0 % sous le prix du quatrième trimestre de 2022. Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée et d’une copropriété devraient diminuer de 2,0 % et augmenter de 1,0 % pour atteindre 781 256 $ et 568 933 $, respectivement.

« Après près de deux ans d’appréciation record des prix, alimentée par une augmentation rapide de l’épargne des ménages, des coûts d’emprunt extrêmement bas et un désir profond d’avoir plus d’espace pendant la pandémie de COVID-19, le frénétique marché de l’habitation s’est emballé et l’inévitable descente des prix, ou la correction du marché, a commencé, intensifiée par la montée rapide des taux de financement », a dit Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Dans une période caractérisée par l’inhabituel, cette correction n’a pas suivi la trajectoire historique. Tandis que le nombre de maisons changeant de mains a chuté abruptement, les prix des maisons se sont maintenus, avec des reculs modestes. Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive. »

Lors du premier trimestre de 2023, le prix de l’agrégat à l’échelle nationale devrait diminuer en glissement annuel et trimestriel, suivi d’une croissance trimestrielle quasi-nulle au deuxième trimestre. Dans la seconde moitié de l’année, le prix d’une propriété devrait observer des gains trimestriels modestes, tout en demeurant légèrement sous les prix de 2022.

La reprise ne sera pas la même partout. Les marchés régionaux, qui ont connu une croissance plus modérée pendant le boom immobilier de la pandémie devraient connaître des baisses plus modestes. Compte tenu de leur abordabilité relative, des villes comme Calgary, Edmonton et Halifax devraient enregistrer des hausses de prix modestes en 2023, alors qu’elles continueront d’attirer des acheteurs de l’extérieur de la province, en particulier des acheteurs d’une première maison du sud de l’Ontario et de la Colombie-Britannique à la recherche de propriétés plus abordables.

Consultez le communiqué de Royal LePage des prévisions de 2023 pour plus de renseignements sur les tendances régionales et nationales.

Points saillants du communiqué de presse :

  • Le prix des copropriétés devrait dépasser celui des maisons unifamiliales dans tous les grands marchés, à l’exception d’Edmonton et de Winnipeg
  • Le prix de l’agrégat à l’échelle nationale dans les grandes régions de Toronto et de Montréal devrait diminuer de 2,0 % en glissement annuel au quatrième trimestre 2023
  • Le prix de l’agrégat à l’échelle nationale dans le Grand Vancouver devrait baisser de 1,0 % en glissement annuel au quatrième trimestre 2023
  • Malgré l’érosion de l’abordabilité, accrue par la hausse des taux d’intérêt, la pénurie continue de l’offre empêche le prix des maisons de chuter drastiquement