Un tramway de Toronto passe devant une série d'immeubles d'habitation et la tour du CN

L’augmentation rapide des prix de l’immobilier et du coût des emprunts a eu un impact significatif sur les propriétaires et les acheteurs potentiels. Les investisseurs immobiliers ne sont pas exclus.

Selon un sondage récent réalisé par Léger pour Royal LePage,1 36 % des investisseurs dans la région du Grand Toronto disent que la hausse des taux d’emprunt les a incités à envisager de vendre au moins un de leurs propriétés à revenus. C’est plus que la moyenne nationale, qui est de 31 %, et plus que les statistiques enregistrées dans les grandes régions de Montréal (26 %) et de Vancouver (28 %). Interrogés au sujet de leurs projets d’avenir, 24 % des investisseurs de la région disent qu’ils sont susceptibles de vendre au moins un de leurs biens au cours des deux prochaines années.

Il est très important que les investisseurs puissent tolérer les replis occasionnels du marché. Pendant la pandémie, nous avons vu des investisseurs réaliser leur premier investissement au moment où les taux d’intérêt étaient à leur plus bas et où les prix des maisons commençaient à remonter. Puis un an ou deux ont passé, et les voici aux prises avec des taux d’emprunt nettement plus élevés, qui rognent ou diminuent le revenu mensuel qu’ils tirent de leur propriété. Il peut être extrêmement avantageux de faire affaire avec un professionnel de l’immobilier qui comprend les subtilités des investissements immobiliers et qui peut offrir un aperçu des perspectives à court et à moyen terme du marché. Par le passé, la région du Grand Toronto a été un marché florissant pour les investisseurs immobiliers. J’imagine qu’au cours des années à venir, la région va continuer d’attirer des investisseurs de qualité d’un peu partout.

Certains investisseurs restent toutefois optimistes quant à l’avenir. Quarante-sept pour cent des investisseurs de la région du Grand Toronto disent qu’ils sont susceptibles d’acheter une autre propriété à revenus au cours des cinq prochaines années, ce qui est inférieur à la moyenne nationale de 51 %, et plus bas que les statistiques enregistrées pour la région du Grand Montréal (52 %) et le Grand Vancouver (54 %).

Être propriétaire fait partie des rêves des Canadiens. Si le fait de posséder sa résidence principale est déjà en soi un placement viable, de nombreux Canadiens se tournent vers les placements immobiliers comme un moyen d’accroître leur sécurité financière ; l’avantage est bien sûr de posséder un actif réel, et peut-être d’avoir des entrées de fonds mensuelles, mais aussi la possibilité de réaliser une plus-value au fil des ans. Les consommateurs sont de mieux en mieux informés en matière de placements immobiliers, et leur intérêt ainsi que leur confiance à l’égard de ce secteur sont en croissance depuis quelques années. Les milléniaux, qui regardent des émissions de télé sur les propriétés à revenus depuis leur enfance et qui sont à l’affût d’occasions d’accroître leur patrimoine, constituent le segment du marché de l’investissement qui connaît le plus fort taux de croissance dans la région du Grand Toronto.

Les biens immobiliers doivent être considérés comme des placements à long terme, qui exigent bien souvent qu’on ait assez de discipline pour laisser passer les fluctuations du marché. Il peut être extrêmement avantageux de faire affaire avec un professionnel de l’immobilier qui comprend les subtilités des investissements immobiliers et qui peut offrir un aperçu des perspectives à court et à moyen terme du marché. Par le passé, la région du Grand Toronto a été un marché florissant pour les investisseurs immobiliers. J’imagine qu’au cours des années à venir, la région va continuer d’attirer des investisseurs de qualité d’un peu partout.

Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur le marché national de l’investissement immobilier.


1 Une enquête en ligne a été menée entre le 2 et le 17 mars 2023 auprès de 1003 Canadiens (âgés de 18 ans et plus) propriétaires d’au moins un bien de placement résidentiel, au moyen du panel en ligne de la société Léger. Une marge d’erreur ne peut pas être associée à un échantillon non probabiliste dans le cadre du sondage par panel en ligne. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1003 répondants aurait une marge d’erreur de ± 3 %, et ce, 19 fois sur 20. N.B.