Un canapé gris en L dans un salon lumineux donnant sur l'extérieur en hiver

Pour la première fois en plus d’une décennie, le prix d’une propriété au Canada a affiché un déclin en glissement annuel lors du quatrième trimestre de 2022, par rapport à la même période en 2021. Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage, le prix de l’agrégat d’une propriété a diminué de 2,8 % par rapport à la même période en 2021 pour atteindre 757 100 $ au quatrième trimestre de 2022, représentant la première baisse annuelle depuis la fin de 2008 lors de la crise financière mondiale.

Un examen du marché par type de propriété indique que, par rapport à la même période l’an dernier, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 3,7 % pour atteindre 781 900 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a augmenté de 1,4 % pour s’établir à 561 600 $.

« Le marché canadien de l’habitation a terminé l’année 2022 à peu près comme prévu », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les niveaux d’activité ont fortement diminué par rapport à l’état d’hyperactivité que nous avons connu pendant la pandémie, et les prix des maisons se sont stabilisés ou ont affiché des baisses modestes. « Même si les conditions de marché extrêmement vigoureuses que nous avons connues pendant le boom immobilier de la pandémie sont chose du passé, il reste une pénurie fondamentale d’offre de logements au Canada qui ne peut être compensée par un refroidissement temporaire de la demande. »

Bien que les prix des propriétés aient reculé sur une base annuelle au quatrième trimestre de 2022, il est important de noter que les prix lors de la même période en 2021 étaient près de leur sommet, et qu’ils demeurent encore supérieurs à ceux d’avant la pandémie. Un marché de l’emploi robuste, des niveaux d’épargne des ménages accrus et une formation des ménages en croissance continuent de soutenir les prix des maisons au Canada.

« Bien que la demande ait ralenti dans ce contexte de hausse des taux d’intérêt, nous savons que de nombreuses familles qui se tiennent à l’écart du marché ont la capacité d’acheter et ont choisi de ne pas le faire, attendant que les conditions se stabilisent. Très bientôt, ces acheteurs reviendront sur le marché et feront une fois de plus face aux réalités que sont le nombre limité de propriétés offertes et la forte concurrence », ajoute M. Soper.

Royal LePage a publié ses prévisions 2023 dans lesquelles la société prévoit que le prix de l’agrégat au Canada diminuera de 1,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Consultez le communiqué de Royal LePage du quatrième trimestre 2022 pour plus de renseignements sur les tendances régionales et nationales.

Points saillants du communiqué de presse :

  • Les prix demeurent supérieurs à ceux d’avant la pandémie. Le prix de l’agrégat national au Canada s’est apprécié de 13,8 % au dernier trimestre de 2022 par rapport à la même période en 2020 et de 17,2 % par rapport à 2019.
  • Le prix de l’agrégat dans les régions du Grand Toronto et du Grand Vancouver a diminué de 4,6 % et de 3,5 %, respectivement, au 4e trimestre de 2022 par rapport au même trimestre en 2021, tandis qu’il a augmenté de 2,2 % dans la région du Grand Montréal au cours de la même période.
  • Moins de 1 % de toutes les propriétés au Canada ont été acquises entre février et mars 2022, période durant laquelle les prix ont atteint des sommets.