Demeures victoriennes en brique rouge devant lesquelles se dressent des arbres matures par une belle journée

Dans quelques semaines, pour la deuxième fois en moins de deux ans – période qui aura essentiellement été définie par la pandémie – les Canadiens seront appelés aux urnes pour une élection fédérale. Or, si la campagne électorale n’aura duré que 36 jours, ses premières semaines n’auront aucunement manqué de débats énergiques entre électeurs engagés. 

Lorsqu’on leur a demandé si la position des candidats sur l’actuelle crise de l’accession à la propriété pèserait dans la balance ce 20 septembre prochain, 40 % des Canadiens ont signifié que oui, selon un récent sondage Royal LePage, mené par Léger. Ce nombre passe à 57 % parmi les répondants âgés de 18 à 34 ans. 

Aux côtés des changements climatiques, de l’économie et de la reprise post-COVID-19, cette crise de l’accessibilité constitue l’enjeu électoral prépondérant pour un grand nombre de Canadiens. Cela n’a rien de surprenant lorsqu’on considère les hausses records qu’a connues le prix des propriétés sur pratiquement tous les marchés au pays. De plus en plus de jeunes adultes sentent s’évanouir leur rêve d’accéder à la propriété, et nombre de Canadiens issus de la classe moyenne se retrouvent incapables de s’offrir un logis dans la ville où ils travaillent.

Quelque 84 % des Canadiens se disent préoccupés qu’avec la hausse des prix des propriétés, un nombre grandissant de personnes ne seront jamais propriétaires. 

Quelle est la solution? Bien que, dans des conditions normales, les mesures incitatives peuvent aider les premiers acheteurs à se positionner de manière à réaliser leur rêve et à devenir propriétaires, seule une augmentation de l’offre règlera la crise que nous connaissons actuellement.

« Dans cette élection, les Canadiens demandent des idées, des réponses et un engagement pour s’attaquer à la crise d’accessibilité et d’offre de logements. L’insuffisance de logements grandissante à travers le pays est l’une des plus grandes menaces pour notre prospérité en tant que peuple », souligne Phil Soper, président et chef de la direction, Royal LePage.

Les trois principaux partis fédéraux ont fait de cette crise de l’offre un enjeu clé de leurs plateformes électorales en réponse aux demandes de plus en plus pressantes des Canadiens. La grande question, c’est de savoir si le parti élu saura rapidement répondre de ses promesses. 

Pour en savoir plus, consultez le communiqué de presse officiel et le graphique qui l’accompagne.