Un vase de tulipes blanches sur une table de cuisine ronde

Le printemps est normalement la période la plus active du marché immobilier canadien – l’arrivée d’un temps plus chaud déclenche une augmentation de l’activité d’achat et de vente dans tout le pays. En 2024, le marché printanier, traditionnellement très actif, a démarré tôt et doit faire face à une pression supplémentaire, car les candidats acheteurs qui sont restés en retrait reviennent sur le marché avant les baisses de taux d’intérêt prévues, et la concurrence serrée et les prix plus élevés des logements qui en découleront inévitablement.

Royal LePageMD prévoit que le prix de l’agrégat1 d’une maison au Canada augmentera de 9,0 % au quatrième trimestre de 2024, par rapport à la même période l’an dernier. Compte tenu des résultats plus élevés que prévu au premier trimestre, les prévisions précédentes ont été revues à la hausse à l’échelle nationale et dans la plupart des grands marchés.

« Conformément à nos prévisions antérieures, le marché a atteint un point de bascule critique au premier trimestre 2024, lorsque les prix des maisons ont atteint leur niveau le plus bas et ont recommencé à s’apprécier. De toute évidence, de plus en plus d’acheteurs sont motivés par la nécessité de devancer la hausse des prix des maisons, plutôt que d’adopter la stratégie consistant à attendre que les taux hypothécaires baissent », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. 

Quelle a été l’évolution des prix de l’immobilier au premier trimestre ?

Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage, le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada a augmenté de 4,3 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 812 100 $ au premier trimestre de 2024. D’un trimestre à l’autre, le prix de l’agrégat d’une maison à l’échelle nationale a augmenté de 2,9 %, ce qui indique que les acheteurs qui avaient abandonné leurs projets d’achat immobilier sont en train de les relancer avant les baisses de taux d’intérêt prévues, comme on l’avait prédit en janvier.

Ventilé par type de propriété, le prix médian national d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,5 % par rapport à l’année précédente pour s’établir à 845 300 $ au premier trimestre de 2024, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a augmenté de 3,5 % au cours de la même période pour s’établir à 591 900 $.

La hausse des prix de l’immobilier à Toronto et à Montréal dépassera celle de Calgary

Le prix de l’agrégat d’une propriété dans les grandes régions de Toronto et de Montréal devrait augmenter de 10,0 % et de 8,5 % d’une année sur l’autre, respectivement, au quatrième trimestre de 2024, surpassant les gains de prix dans la ville de Calgary, qui devait auparavant connaître la plus forte augmentation de la valeur des maisons cette année. 

« L’année dernière, alors que la valeur des propriétés a baissé sur la plupart des marchés du pays, le marché immobilier de Calgary s’est démarqué de la tendance et a continué d’enregistrer des hausses de prix. Alors que les niveaux d’activité restent élevés et que les prix continuent d’augmenter en Alberta, nos recherches indiquent que la demande des acheteurs par rapport au nombre de propriétés disponibles est la plus forte dans les deux plus grands centres urbains du pays. Nous nous attendons maintenant à ce que Toronto et Montréal enregistrent la plus forte appréciation du prix des maisons cette année », a ajouté M. Soper. 

Cette appréciation soutenue des prix devrait réduire l’écart entre les deux marchés immobiliers les plus dispendieux du pays que sont Toronto et Vancouver. Si Vancouver reste aujourd’hui le marché où les prix des propriétés y sont les plus élevés du pays, Royal LePage prévoit que le prix agrégat d’une propriété dans la région du Grand Toronto dépassera celui du Grand Vancouver au second semestre 2024.

Un printemps chargé, un automne encore plus chargé pour 2024

Au cours des premiers mois de la nouvelle année, le marché canadien du logement a déjà enregistré une forte appréciation des prix et une augmentation des ventes. À partir de juillet 2023, la Banque du Canada a maintenu ses taux à un niveau stable pendant six exercices de révision. Cette situation a incité de nombreux acheteurs à sortir de leur réserve avant ce qu’ils prévoient être un marché plus compétitif au printemps, qui fera grimper les prix des logements. 

« Compte tenu du départ en force de 2024, la cadence du marché pour le reste de l’année laisse présager un marché printanier raisonnablement achalandé qui débouchera sur un automne inconfortablement chargé », a dit M. Soper.

Lisez le communiqué du quatrième trimestre de Royal LePage pour obtenir des informations nationales et régionales.

Faits saillants du premier trimestre :

  • Parmi les plus grands marchés, Calgary a enregistré la plus forte appréciation du prix de l’agrégat d’une année sur l’autre (9,7 %) pour un deuxième trimestre consécutif, soit une hausse de 1,9 % sur une base trimestrielle
  • 89 % des régions étudiées dans le rapport ont enregistré une appréciation trimestrielle des prix au cours des trois premiers mois de l’année, en amont de la période traditionnellement occupée du marché immobilier printanier
  • Royal LePage s’attend à ce que les prix des propriétés dans la région du Grand Toronto dépassent ceux du Grand Vancouver en 2024

1L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du marché de la revente ainsi que des nouvelles constructions.