
La retraite marque un nouveau chapitre enthousiasmant pour de nombreux Canadiens, synonyme de plus de temps pour soi, de liberté d’explorer de nouveaux intérêts et, parfois, de voyages. Pour les propriétaires, cela signifiait traditionnellement le dernier paiement hypothécaire sur la maison familiale, permettant d’aborder la retraite sans dette. Toutefois, pour un nombre croissant de Canadiens, ce jalon n’est plus garanti.
Un récent sondage de Royal LePage, mené par Léger,1 suggère qu’une nouvelle réalité immobilière se dessine pour les Canadiens vieillissants, alors que les défis liés à l’accessibilité continuent de croître. Selon le sondage, près de trois Canadiens sur dix (29 %) qui prévoient prendre leur retraite en 2025 ou 2026 affirment qu’ils continueront de rembourser leur prêt hypothécaire sur leur résidence principale pendant leur retraite. L’accessibilité financière continuant de poser un défi pour les Canadiens de tous âges, cette tendance semble s’accélérer: il y a environ dix ans, seulement la moitié des ménages aînés avaient une dette hypothécaire. Selon Statistique Canada, 14 % des ménages composés de personnes âgées de 65 ans et plus ayant un revenu avaient une hypothèque en 2016, une hausse importante par rapport à 8 % en 1999.2
« Les avantages d’accéder à la retraite en tant que propriétaire ayant remboursé son prêt hypothécaire sont évidents : un revenu disponible plus important, une protection contre les variations de taux d’intérêt et même la sécurité émotionnelle que procure le fait de savoir que l’on aura toujours un endroit où vivre. À l’époque des téléphones à cadran et des voitures familiales, le remboursement du prêt hypothécaire constituait la ligne d’arrivée économique. La réalité des retraités d’aujourd’hui est beaucoup plus nuancée », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.
Près de la moitié des personnes qui prévoient prendre leur retraite en 2025 ou 2026 (45 %) affirment que leur prêt hypothécaire est actuellement remboursé, tandis que 6 % d’entre elles déclarent qu’il le sera avant leur départ à la retraite.
Quarante-six pour cent des répondants qui prévoient prendre leur retraite affirment qu’ils déménageront dans une maison plus petite dans les deux ans suivant la fin de leur emploi à temps plein, tandis que 47 % affirment qu’ils ne le feront pas.
« L’appréciation des prix de l’immobilier au cours des 25 dernières années a représenté une lame à double tranchant pour les retraités d’aujourd’hui », a déclaré M. Soper. « D’une part, elle a permis des gains financiers sans précédent. D’autre part, cette génération est beaucoup plus susceptible d’avoir des soldes hypothécaires qui auraient été inimaginables pour leurs parents ou leurs grands-parents. Nos recherches confirment qu’ils sont également beaucoup plus susceptibles d’avoir fourni une aide financière à leurs enfants pour les aider à réaliser leurs rêves d’accession à la propriété.
« Alors que les générations précédentes considéraient la retraite sans hypothèque comme la seule option possible, les retraités d’aujourd’hui ont tendance à être plus ouverts d’esprit. Les revenus traditionnels de l’emploi se sont peut-être épuisés, mais nombre d’entre eux parviennent encore à gérer confortablement leurs dépenses et à rembourser leur prêt hypothécaire, grâce à des revenus provenant d’investissements, d’un travail à temps partiel ou d’un conjoint qui travaille. »
Rester ou partir? Les retraités partagés sur la question du déménagement
La décision de déménager dans une maison plus petite à la retraite est hautement personnelle et dépend largement des préférences de style de vie. Selon un récent sondage3 mené par Royal LePage auprès de professionnels de l’immobilier au pays, les Canadiens sont fortement divisés sur la question. À l’échelle nationale, 44 % des répondants indiquent qu’il y a une répartition à peu près égale entre ceux qui souhaitent déménager dans un plus petit logement et ceux qui préfèrent rester dans leur maison actuelle. Par ailleurs, 28 % des experts affirment que la majorité des personnes approchant la retraite optent pour une propriété plus petite, tandis que 21 % disent que la majorité choisit plutôt de demeurer dans leur domicile actuel.
« Réduire la taille de son logement à la retraite est loin d’être une certitude. Pour de nombreux propriétaires, la décision de rester là où ils sont ou de déménager dans une propriété plus petite est influencée par une combinaison de réalités économiques, de besoins liés au mode de vie et d’attachements personnels », a déclaré M. Soper. « Certains considèrent qu’une maison plus petite est un choix pratique et libérateur – moins d’entretien, plus de liquidités pour financer des voyages ou soutenir le parcours d’accession à la propriété de leurs enfants. Mais pour d’autres, il n’y a pas de raison financière impérieuse de déménager. Ils apprécient l’espace qu’offre une maison détachée – pour jardiner, recevoir ou simplement ranger le matériel nécessaire à leurs loisirs. Nombre d’entre eux sont fiers de la maison qu’ils ont acquise au prix de dizaines d’années de travail et ne voient aucune raison de s’en séparer ».
Parmi les experts de Royal LePage qui affirment qu’une majorité de retraités choisissent de déménager dans une plus petite propriété, 43 % mentionnent que les appartements en copropriété sont les plus populaires auprès de cette clientèle, suivis des résidences pour adultes actifs de 55 ans et plus (25 %) et des maisons unifamiliales détachées (16 %).
Lisez le communiqué de presse complet et consultez les tableaux de données pour en savoir plus, notamment sur les tendances régionales :
Ressources de Royal LePage pour les propriétaires considérant déménager dans une maison plus petite :
Vous prévoyez de réduire la taille de votre logement cette année? Royal LePage a publié plusieurs ressources en ligne, accessibles aux liens suivants :
- Quatre conseils pour déménager dans une maison plus petite sans stress
- Vous déménagez dans une autre province? Faites-le comme des pros!
- Vous avez vendu votre propriété? N’oubliez pas ces quatre étapes importantes avant de déménager
- En immobilier, qu’est-ce qui vient en premier, l’achat ou la vente? Voici comment décider
- Six conseils pour un déménagement sans tracas
1Un sondage en ligne a été réalisé auprès de 1 626 Canadiens âgés de 18 ans et plus entre le 2 et le 4 mai 2025, à l’aide du panel en ligne de Léger. Le panel en ligne de Léger compte environ 400 000 membres à l’échelle nationale et affiche un taux de rétention de 90 %. Un échantillon probabiliste de même taille donnerait une marge d’erreur de +/- 2,4 %, 19 fois sur 20.
2 Dettes et actifs des familles canadiennes âgées, données tirées de l’Enquête sur la sécurité financière (ESF), 3 avril 2019.
3Sondage national réalisé auprès de 471 courtiers immobiliers Royal LePage au Canada entre le 7 et le 14 mai 2025.