Vue aérienne d’automne des Ponts de Québec qui traversent le fleuve Saint-Laurent

La flambée des prix des propriétés a connu un sommet entre les mois d’avril et juin dans la majorité des régions du Québec, jusqu’à ce que la Banque du Canada augmente son taux directeur à cinq reprises depuis le début de 2022.

Le marché immobilier de Québec a résisté à ces hausses successives de taux d’intérêt à ce jour. D’après la plus récente Étude sur le prix des maisons de Royal LePage, le prix de l’agrégat d’une propriété à Québec a augmenté de 7,7 % au troisième trimestre de 2022, par rapport à la même période en 2021, pour atteindre 335 100 $. Lors du trimestre précédent, le prix avait atteint 340 300 $. Bien qu’il s’agisse d’une légère baisse trimestrielle, les experts de la région continuent d’observer un marché dynamique, encore fortement à l’avantage des vendeurs.

« La demande immobilière demeure soutenue à Québec et le nombre de propriétés sur le marché n’a pas encore observé de hausse significative comme ailleurs dans la province », confie Michèle Fournier, vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec. « Nous pourrions toutefois connaître un ralentissement plus important du marché si les taux d’intérêt continuent d’augmenter d’ici la fin de l’année », ajoute-t-elle.

Les effets de hausses additionnelles du taux directeur par la Banque du Canada devraient se faire sentir au début de 2023 selon Mme Fournier, tandis que le budget hypothécaire auquel un acheteur se serait préqualifié durant le troisième trimestre se verra réduit de nouveau d’ici la nouvelle année. 

« Pour le moment, il existe toujours une masse importante d’acheteurs prêts à faire leur entrée sur le marché immobilier et les offres multiples sont encore d’actualité pour certaines propriétés », indique Mme Fournier. « Le ralentissement de l’activité immobilière et la stabilisation des prix sera inévitable, mais je m’attends à ce que le marché immobilier de Québec connaisse des fluctuations modestes des prix », conclut-elle.