Vue aérienne de jour des appartements en copropriété le long du littoral de Vancouver.

De nombreux Canadiens souhaitent mettre un pied dans l’échelle de l’investissement immobilier. Pour certains, cela signifie de donner la priorité à un immeuble à revenus plutôt qu’à leur résidence principale.

Selon un sondage récent réalisé par Léger pour Royal LePage,1 21 % des investisseurs dans le Grand Vancouver ne sont pas propriétaires de leur résidence principale (combinaison de ceux qui louent et de ceux qui vivent sans payer de loyer) – soit nettement plus que la moyenne nationale de 15 % (14 % dans la région du Grand Toronto et 15 % dans la région du Grand Montréal). 54 % des investisseurs dans la région disent qu’ils sont susceptibles d’acheter un autre bien résidentiel au cours des cinq prochaines années. Ce chiffre est supérieur à la proportion nationale (51%) et à celle des grandes régions de Toronto (47%) et de Montréal (52%).

Le désir d’investir dans l’immobilier est très marqué dans le Grand Vancouver. Contrairement aux actions ou à d’autres types de placement, l’investissement immobilier offre la double possibilité d’occuper le logement ou de le louer pour en faire une source de revenus. À Vancouver, les gens associent le fait d’être propriétaire au développement du patrimoine. L’achat d’un immeuble à revenus est une décision financière importante pour bon nombre d’investisseurs qui souhaitent tirer parti de l’augmentation des prix à long terme prévue dans la région. En tant que conseillers de confiance de nos clients, nous aidons souvent les investisseurs non seulement à profiter du marché, mais aussi à se concentrer sur l’achat d’une propriété, surtout durant les périodes plus calmes ou lors des corrections du marché.

Selon le sondage, 28 % des investisseurs dans le Grand Vancouver affirment que la hausse des taux d’intérêt les a incités à envisager de revendre au moins une de leurs propriétés à revenus. Interrogés au sujet de leurs projets, 28 % des investisseurs dans la région disent qu’ils sont susceptibles de vendre au moins un de leurs biens au cours des deux prochaines années.

Quand la pandémie s’est installée, bon nombre d’intervenants dans le secteur, moi y compris, s’attendaient à une baisse de l’intérêt des investisseurs, étant donné que les acheteurs délaissaient les appartements en copropriété en faveur d’espaces plus grands en banlieue. Mais notre hypothèse ne s’est pas tout à fait concrétisée : les investisseurs n’ont pas perdu confiance. En fait, leur confiance n’a fait qu’être renforcée par la faiblesse record des taux d’intérêt. Aujourd’hui, au lendemain de la pandémie, malgré les coûts d’emprunt plus élevés, je m’attends à ce que plus d’acheteurs fassent leur entrée dans le segment de l’investissement immobilier, à mesure que les taux d’intérêt vont se stabiliser et, avec le temps, redescendre. Les acheteurs vont écumer le marché à la recherche d’occasions.

Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur le marché national de l’investissement immobilier.


1 Une enquête en ligne a été menée entre le 2 et le 17 mars 2023 auprès de 1003 Canadiens (âgés de 18 ans et plus) propriétaires d’au moins un bien de placement résidentiel, au moyen du panel en ligne de la société Léger. Une marge d’erreur ne peut pas être associée à un échantillon non probabiliste dans le cadre du sondage par panel en ligne. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1003 répondants aurait une marge d’erreur de ± 3 %, et ce, 19 fois sur 20. N.B.