Vue sur la Rivière des Outaouais au Canada. Pont Alexandra entre Ottawa et Gatineau

Faisant l’envie des Ontariens pour ses maisons plus abordables, la région de Gatineau a pourtant enregistré une quatrième hausse trimestrielle consécutive du prix des propriétés pendant les trois premiers mois de 2022. 

Toutes proportions gardées, une propriété unifamiliale à Ottawa en coûte aujourd’hui près de 1 millions de dollars (947 600 $ plus exactement), tandis qu’une propriété similaire vaut 508 300 $ de l’autre côté de la Rivière des Outaouais, selon la plus récente Étude sur le prix des maisons publiée par Royal LePage.

« Le marché immobilier résidentiel de Gatineau a enregistré ce trimestre la quatrième hausse consécutive du prix de l’agrégat des maisons au-dessus de 20 % », affirme Martin Simard, courtier immobilier pour l’équipe Sirois Simard chez Royal LePage Vallée de l’Outaouais. « En un an, le prix d’une propriété a augmenté de plus de 90 000 $ dans la région. Au rythme moyen d’appréciation des prix de moins de 4 % des cinq dernières années, il aurait fallu plus de six ans en temps normal pour atteindre un prix médian de 420 800 $ », expose le courtier.

Dans la région, le prix de l’agrégat d’une propriété s’est accru de 27,5 % d’une année sur l’autre au premier trimestre 2022 pour atteindre 420 800 $. Le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée a quant à lui augmenté de 29,5 % d’une année sur l’autre pour atteindre 508 300 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a dépassé les 300 000 $ ce trimestre, bondissant de 37,4 % d’une année sur l’autre. 

« La copropriété est devenue ce trimestre le type de logement le plus en demande », commente M. Simard. « Le manque d’inventaire du côté de l’unifamiliale force les acheteurs à se rabattre sur la copropriété, mais le problème est que les nouvelles constructions ces dernières années se sont concentrées sur les logements locatifs. Avec un manque d’inventaire aussi criant qu’actuellement, ceux qui espéraient devenir propriétaires par le biais de la copropriété doivent opter pour la location, ce qui diminue à la fois les opportunités pour ceux qui cherchent à louer et ceux qui désirent devenir propriétaires. C’est ce qui explique que les prix montent en flèche », conclut-il.

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