Une maison unifamiliale de type Craftsman avec des bardeaux bleus entourée d'arbres

Le marché immobilier printanier est bel et bien entamé. L’activité des acheteurs s’est accélérée plus tôt que prévu au premier trimestre 2023, ce qui a fait grimper les prix des maisons par rapport au dernier trimestre de l’année dernière. Par conséquent, on s’attend à ce que les prix des maisons au Canada continuent de grimper, bien qu’à un rythme beaucoup plus lent qu’au cours des deux dernières années.

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat au Canada augmentera de 4,5 % au quatrième trimestre de 2023, comparativement au même trimestre de 2022. La prévision précédente a été révisée à la hausse pour refléter le regain d’activité plus rapide que prévu observé dans les principaux marchés du logement au pays.

Après des niveaux d’activité au cours du premier trimestre de 2023 ayant dépassé les attentes de l’entreprise, soit un retour vigoureux de la demande des acheteurs jumelé à une offre de propriétés très limitée, Royal LePage a ajusté ses prévisions trimestrielles pour le reste de l’année. Au cours des neuf prochains mois, le prix de l’agrégat national devrait continuer à augmenter modestement d’un trimestre à l’autre.

« Après une correction, il est courant de sous-estimer la vitesse à laquelle le marché se redressera. Comme l’activité du marché reprend plus vite que prévu, nous envisageons l’avenir avec un optimisme prudent, mentionne Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Même si nous ne nous attendons pas à des hausses de prix considérables cette année, le marché retrouve une certaine normalité, et cela devrait continuer si les taux d’intérêt restent stables. »

Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée aujourd’hui, le prix de l’agrégat d’une résidence au Canada a diminué de 9,2 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 778 300 $ au cours du premier trimestre de 2023. Cependant, sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une résidence au Canada a augmenté de 2,8 %, alors que les acheteurs commencent à revenir sur le marché après que la Banque du Canada a décidé, le mois dernier, de stopper les hausses des taux d’intérêt pour la première fois en un an.

« Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le marché immobilier canadien n’a rien de “typique”. Les confinements ont paralysé le marché de l’immobilier au tout début de 2020, avant que la révolution du télétravail ne le catapulte dans une frénésie de deux ans, toutes saisons confondues, caractérisée par des volumes de ventes records et une croissance agressive des prix », mentionne M. Soper. « Comme tout marché, celui-ci s’est emballé et la correction inévitable a été déclenchée lorsque la Banque du Canada a commencé à relever rapidement les taux d’intérêt. Le ralentissement a été rapide et la dépression du secteur immobilier s’est poursuivie pendant douze mois, soit une correction plus longue que celle qui avait suivi la crise financière il y a treize ans. Nous avons franchi le tournant et l’économie du logement renoue avec la croissance, ce qui n’est pas trop tôt pour de nombreux acheteurs, qui attendaient patiemment que les prix atteignent leur niveau le plus bas. »

Consultez le communiqué de Royal LePage du premier trimestre 2023 pour plus de renseignements sur les tendances régionales et nationales.

Points saillants du communiqué de presse :

  • Les gains de prix à un chiffre observés au premier trimestre sont soutenus par un retour anticipé de la demande d’acheteurs s’étant tenus à l’écart du marché et par une pénurie de propriétés sur le marché.
  • Au premier trimestre, le prix de l’agrégat dans les grandes régions de Toronto, de Montréal et de Vancouver affiche des gains de 4,4 %, 1,3 % et 1,3 %, respectivement.
  • Royal LePage exhorte le BSIF à tenir compte des dangers économiques qui accompagneraient de nouvelles restrictions agressives sur les prêts hypothécaires.