Jeune couple caucasien souriant heureux de contrôler l’économie familiale en utilisant un ordinateur portable à la maison.

Bien que le chemin de l’accession à la propriété soit semé d’embûches, particulièrement pour les plus jeunes générations, le désir d’avoir un lieu de vie à soi continue de résonner pour bien des jeunes Québécois.

La nouvelle génération d’acheteurs1 au Québec, regroupant la génération Z et les jeunes milléniaux, aborde l’accession à la propriété avec optimisme et pragmatisme, comme le révèle l’Enquête démographique 2024 de Royal LePageMD menée par Hill & Knowlton.2 En effet, 81 % de ces jeunes considèrent que devenir propriétaire est un bon investissement, légèrement sous la moyenne nationale de 84 %. Par ailleurs, ils sont plus nombreux (64%) que leurs homologues du reste du pays (54 %) à estimer que l’accession à la propriété est un objectif réalisable au cours de leur vie.

Cette différence avec leurs homologues canadiens s’accompagne d’une perspective unique : au Québec, 80 % des jeunes dont la propriété est une priorité et qui aspirent à devenir propriétaires cherchent principalement un lieu de vie permanent. Ce chiffre est supérieur à la moyenne nationale de 73 %. Contrairement à la majorité des jeunes Canadiens qui associent la propriété à la stabilité (57 % au Canada, contre seulement 38 % au Québec), les répondants québécois placent davantage de valeur dans l’idée de posséder un espace de vie qui leur appartient.

L’accession à la propriété est moins prioritaire pour les jeunes Québécois que pour les Canadiens

L’enquête révèle que les jeunes Québécois qui ne sont pas actuellement propriétaires de leur résidence principale sont moins enclins à considérer l’accession à la propriété comme une priorité (71 %) que les répondants canadiens.

Bien que l’abordabilité du logement soit un facteur clé dans l’accession à la propriété pour la prochaine génération d’acheteurs, ce n’est pas la seule considération. Le Québec demeure l’un des marchés immobiliers les plus abordables au Canada. En effet, 64 % des jeunes générations de la province croient que l’accession à la propriété est un objectif réalisable au cours de leur vie, comparativement à 54 % pour l’ensemble du Canada. Pourtant, les jeunes Québécois sont les moins susceptibles au Canada d’exprimer leur intention d’acheter une maison comme résidence principale (64 % contre 75 % à l’échelle nationale).

Selon Geneviève Langevin, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Royal LePage Altitude à Montréal, les plus jeunes générations d’acheteurs du Québec considèrent la propriété comme un investissement solide, bien qu’à un degré moindre que leurs homologues canadiens et différemment des générations précédentes, comme les baby-boomers.

« Bien que [la nouvelle génération d’acheteurs] soit moins encline à en faire une priorité absolue, elle maîtrise les chiffres et sait qu’il est plus facile d’accéder à la propriété ici que dans d’autres régions du pays. Il s’agit d’une génération pragmatique qui a compris la valeur du timing et de l’opportunité, et qui se tient prête à agir lorsque le moment sera venu. Certains membres de la cohorte préféreront préserver la flexibilité de la location, mais ceux qui considèrent les avantages d’être propriétaires feront ce qu’il faut pour y arriver. »

Des attentes différentes vis-à-vis de la retraite

Parmi les répondants qui considèrent l’accession à la propriété comme une priorité, 27 % des Québécois considèrent cette étape comme une priorité dans leur plan de retraite, contre 32 % à l’échelle nationale.

« Ce groupe démographique a encore beaucoup de temps devant lui pour préparer sa retraite et ne pense pas nécessairement à l’acquisition d’une propriété comme un investissement immobilier à long terme, du moins, pour le moment », indique Mme Langevin. « Cette cohorte est toutefois bien renseignée et cherche à diversifier ses expériences de vie ainsi que son portefeuille financier. »

L’impact du soutien familial

À l’échelle nationale, l’enquête révèle que l’aide financière de la famille reste limitée pour les jeunes acheteurs, tandis que seuls 32 % des répondants canadiens s’attendent à recevoir un soutien familial pour acheter une propriété.

Mme Langevin souligne que, bien qu’elle soit plutôt rare, cette aide financière prend souvent la forme de dons vivants, les parents aidant leurs enfants à constituer leur patrimoine immobilier plus tôt dans leur vie, de sorte qu’ils puissent accroître leurs avoirs et sécuriser leur avenir.

« Il s’agit d’une excellente manière de participer à l’émancipation patrimoniale de leurs enfants lorsque leur situation financière le permet », explique-t-elle.

Des conseils pour préparer son premier achat immobilier

La planification demeure la principale clé pour mettre le pied sur la première marche de l’accession à la propriété.

« Pour ceux qui souhaitent entrer sur le marché de l’immobilier, je suggère de commencer par consolider vos bases financières », a déclaré Mme Langevin. « Travaillez à l’établissement d’un bon dossier de crédit, épargnez avec diligence pour votre mise de fonds et explorez tous les programmes d’accession à la propriété disponibles. Au Québec, où l’accessibilité est encore à la portée de bien des gens, il est essentiel de respecter votre budget. Évitez la tentation de regarder au-delà de ce que vous pouvez confortablement vous permettre, et concentrez-vous plutôt sur la recherche d’une maison qui correspond à vos besoins aujourd’hui et à moyen terme. N’oubliez pas que votre première maison est un tremplin, et non une fin en soi ».

 

 

Ressources de Royal LePage pour les aspirants premiers acheteurs

Afin de venir en aide aux aspirants futurs propriétaires, Royal LePage a publié plusieurs ressources en ligne disponibles dans les liens suivants:


1La génération Z est définie comme les personnes nées entre 1997 et 2012, tandis que la génération Y est définie comme les personnes nées entre 1981 et 1996. Pour les besoins du présent communiqué, les personnes issues des « nouvelles générations de Canadiens » sont ceux âgés de 18 à 38 ans, nés entre 1986 et 2006.

2Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 2280 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Le sondage a été mené entre le 22 et le 31 juillet 2024. Un échantillonnage représentatif a été effectué dans toutes les provinces (les provinces de l’Atlantique ont été regroupées et la Saskatchewan a été regroupée avec le Manitoba), avec un suréchantillonnage en Saskatchewan et au Manitoba, au Canada atlantique ainsi que dans les RMR de Toronto, de Montréal, de Vancouver et de Calgary. Une pondération en fonction de l’âge, du sexe et de la propriété d’un logement a été appliquée pour assurer la représentation à l’échelle de la RMR, de la province ou de la région, selon les chiffres du recensement de 2021. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel Web dans le cas présent). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 2280 répondants aurait une marge d’erreur de ±2 %, 19 fois sur 20.