Vue de la mairie et du lac à Kingston, en Ontario

Pas trop grande ni trop petite… La combinaison parfaite du style de vie du centre-ville et du confort de la banlieue. Avec des temps de déplacement d’environ vingt minutes entre la périphérie et le centre-ville, Kingston (Ontario) est simplement parfaite. Elle semble vraiment être l’endroit idéal pour vivre. Voilà peut-être pourquoi le taux d’appréciation du prix des maisons y a été le plus élevé au pays au dernier trimestre. 

Selon l’Étude sur les prix des maisons de Royal LePage, le prix de l’agrégat d’une propriété à Kingston a augmenté de 38,1 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 722 100 $ au quatrième trimestre de 2021, tandis que le prix médian d’une maison détachée unifamiliale a augmenté de 44,3 % pour atteindre 780 600 $. Parmi les 62 régions visées par le rapport trimestriel, ces données sont les plus élevées. Pour la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété augmentait de 20,1 % pour atteindre 423 600 $.

Avec ses confinements généralisés et les changements radicaux qu’elle a apportés à la manière dont nous travaillons, étudions et exécutons plus ou moins toutes les activités quotidiennes, la pandémie de la COVID-19 a accéléré une tendance déjà croissante au Canada : les citadins se dirigent en grand nombre vers les petites villes et les villes secondaires à l’extérieur des grands centres urbains du pays. Les acheteurs de la région du Grand Toronto cherchant des propriétés à l’extérieur des limites de la ville ont eu un effet important sur les marchés immobiliers de nombreuses régions du Golden Horseshoe. Kingston en fait certainement partie.

« On continue d’observer à Kingston une forte demande pour les propriétés, qui se vendent à des prix records puisque l’offre demeure limitée, déclare Bob Armer, directeur régional, Royal LePage ProAlliance Realty. Cette situation est principalement attribuable à une vague d’acheteurs de l’extérieur de la ville qui cherchent à quitter les grandes agglomérations urbaines ou à acheter des propriétés récréatives. »

M. Armer estime qu’environ 40 à 50 % des acheteurs actuels à Kingston viennent de l’extérieur de la région, principalement de la RGT. 

Kingston offre à ses résidents une gamme riche et variée de restaurants, une scène artistique animée avec des festivals d’été populaires, et un marché du travail en pleine croissance offrant d’excellentes possibilités dans les domaines des soins de santé, de l’enseignement postsecondaire et de la fabrication; en plus d’abriter l’université Queen’s, le St. Lawrence College et le Collège militaire royal du Canada. Un court trajet en voiture vers l’ouest suffit pour se retrouver dans les fameux vignobles du comté de Prince Edward. Et à quelques kilomètres au nord, une région de villégiature vous attend. Mieux encore, la ville est située sur la rive du fleuve Saint-Laurent, qui gâte les amateurs de voile et offre un accès facile aux Mille-Îles.

Avec tout ce que la région a à offrir, il n’est guère étonnant que la ville soit devenue si populaire parmi les Torontois.

« Des scénarios d’offres multiples se produisent pour presque toutes les inscriptions, ce qui rend la situation très difficile pour les habitants locaux et les acheteurs d’une première maison, ajoute M. Armer. De plus, les acheteurs de l’extérieur de la région ne contribuent pas à l’approvisionnement du stock de logements local, car ils n’inscrivent pas leur maison à Kingston, ce qui fait grimper le prix des maisons. »

Royal LePage s’attend à observer un marché printanier dynamique à Kingston, la demande croissante continuant de surpasser l’offre. Pour en savoir davantage sur l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage, consultez l’article du blogue sur les tendances à l’échelle nationale.